1. Pré-histoire érotique ou Lucy, la première salope de l'humanité ...


    Datte: 23/03/2023, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: hélène75, Source: Xstory

    ... de quoi manger pendant quelques jours.
    
    Il fait maintenant nuit dans la falaise et je dors sur un tapis de fougères. Malgré tout, le sol irrégulier me fait mal aux reins et j’ai du mal à trouver le sommeil. Soudain, je vois une ombre qui s’approche de ma litière et qui s’allonge sur moi. A l’odeur fétide qui se dégage de ce corps qui m’écrase, je devine que c’est Cradoc dont une partie du visage a été défigurée par la griffure d’un vieil ours.
    
    Même si je ne suis plus de toute première jeunesse, je pense être encore capable d’avoir des enfants et j’accepte donc la saillie de cet homme qui ne représente rien pour moi. Procréer et enfanter, c’est à cette seule condition que nous assurons la survie du clan. Je ferme les yeux et je laisse Cradoc faire son ouvrage. Que ce soit lui ou un autre, l’important est qu’il me féconde.
    
    Au bout de quelques minutes, il se vide en moi. Comme chaque mâle est libre de saillir n’importe quelle femelle du clan, on ne sait jamais qui est le père de quel enfant. Je ne sais donc même pas si Cradoc est fertile et peut procréer. Mais qu’importe, demain soir ou une autre nuit, un mâle reviendra et me prendra à son tour.
    
    Le lendemain matin, aussitôt le jour levé, toutes les femelles du clan se mettent à la recherche de bois mort pour alimenter le feu que nous entretenons en permanence à l’entrée de notre refuge C’est grâce au courage de notre chef que nous avons le feu. Un jour, la foudre est tombée sur un vieil arbre mort et y a mis le feu. ...
    ... Alors que nous étions tous terrorisés par le brasier, Rahan s’est précipité vers l’arbre et a réussi à casser l’une des branches en feu. Depuis, nous les femelles avons la responsabilité de veiller et d’entretenir le foyer qui nous permet de cuire la viande, de nous réchauffer quand il fait froid et de maintenir éloignées les bêtes sauvages.
    
    Venu l’après-midi, je retourne seule sur les bords de la Dordogne pour tenter de capturer d’autres poissons. Je trouve en effet que leur chair, une fois cuite, est bien meilleure et bien plus tendre que la viande faisandée des animaux tués par les hommes.
    
    Un grand soleil inonde la vallée et l’eau de la rivière est presque tiède. Je décide de retirer ma peau de bête pour me baigner dans le cours d’eau et chasser ainsi l’odeur acre de Cradoc qui s’est insinuée dans mes cheveux, sur mon corps et sur mes poils pubiens. Accroupie, de l’eau m’arrive jusqu’au nombril, je prends du sable dans la main et je me frotte partout. Soudain, je découvre que trois hommes sont là sur la rive à me regarder. Je ne les connais pas, ils ne sont pas du clan. A leur faciès, nez épaté, pommettes saillantes et cheveux crépus, je comprends qu’ils sont du clan des Liberts installé à un jour de marche dans la grotte de Font-de-Gaume à proximité de la Vézère. C’est très rare de les rencontrer car chaque clan a l’habitude de rester à proximité de son abri.
    
    Impossible pour moi de récupérer ma peau de bête, l’un d’eux s’en est d’ailleurs emparée et la renifle. ...
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