1. Un retour chaleureux (2)


    Datte: 16/03/2023, Catégories: Hétéro Auteur: Robin3538, Source: Xstory

    ... belle-mère donc je suis disponible, est-ce que je peux passer chez toi après ton service ? Anne »
    
    Le message de ma collègue me laissa dubitatif. D’un côté, je trouvais étrange sa demande de se voir chez moi alors que nous ne nous étions encore jamais vus en dehors du boulot, et de l’autre, je sentais une certaine anxiété quant à ce qu’elle voulait me dire. Mon sentiment de honte revint en flèche et de même que ma crainte des reproches qu’elle pourrait légitimement m’adresser. Cependant, je me rendais bien compte que tout comme elle, je trouvais la situation insupportable et que nous devions crever l’abcès et en parler une bonne fois pour toutes. Je lui répondis donc que je finissais dans deux heures et lui envoyai mon adresse.
    
    Lorsque plus tard dans la soirée, je quittai mon service et revins à pied chez moi, Anne m’attendait déjà devant la porte de mon immeuble, vêtue d’un long manteau noir sur lequel cascadaient ses longs cheveux bruns. Au vu de son expression, la psychologue était de toute évidence aussi anxieuse que moi et nous articulâmes à peine un bonjour. Je préférai donc briser le silence en sortant mes clés et la faisant entrer, après quoi elle me suivit dans les escaliers jusqu’à mon étage. Je déverrouillai la porte de mon appartement et la laissai pénétrer dans le salon, avant de l’y suivre d’un pas hésitant.
    
    — Ecoute Anne, commençais-je en refermant la porte. Je suis vraiment...
    
    Je m’interrompis immédiatement quand ma collègue tourna vivement des ...
    ... talons, balayant ses cheveux autour d’elle alors que ses yeux sombres se braquaient sur moi. Elle s’avança et croisa les bras derrière ma nuque, puis plaqua ses lèvres contre les miennes, m’embrassant avec une excitation palpable. La surprise laissa rapidement la place au plaisir du baiser et à la délicieuse sensation de ce corps contre le mien, sa poitrine se pressant contre mon torse. Quelques secondes plus tard, elle rompit le baiser et commença à se débarrasser du long manteau qui l’engonçait.
    
    — Je n’ai pas envie de parler, dit-elle. Je m’en fiche, j’en ai trop envie !
    
    Sur ces mots, elle jeta son manteau sur le canapé non loin de nous, révélant son jean simple et une jolie chemise d’un rouge vif. Je la contemplai immobile, partagé entre raison et envie. Anne était une jeune mère doublée d’une femme mariée, ce qui la mettait hors de toute portée selon mes principes, mais en voyant sa poitrine se soulever régulièrement sous sa chemise, mes idéaux me paraissaient subitement bien faibles. Elle était si belle ainsi avec ses longs cheveux bruns qui cascadaient sur ses épaules et jusqu’au milieu de son dos, son corps tout entier agité par son excitation, ses yeux sombres braqués sur moi brûlant de désir.
    
    Comme si elle était déterminée à ne pas me laisser le temps de la réflexion, Anne se débarrassa rapidement de ses chaussures, avant de porter ses doigts vers sa ceinture qu’elle commença à défaire. Tout en me regardant droit dans les yeux, elle ouvrit lentement sa ...
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