1. Car de nuit


    Datte: 09/03/2023, Catégories: f, h, hplusag, inconnu, grossexe, bus, odeurs, ffontaine, Masturbation nopéné, occasion, Auteur: PamelaPopo, Source: Revebebe

    ... toute beauté et il était trop tard pour s’en soucier. Advienne que pourra et en avant la machine !
    
    C’est alors que son attention fut à nouveau attirée à l’extérieur du car, quand elle vit le retardataire accourir. Stoppée dans son élan, elle arrêta la machine et pesta intérieurement. Putain ! Pas moyen d’être tranquille ! C’était un petit bonhomme curieux, dégarni et grassouillet, la quarantaine avancée, avec une fine moustache et un visage tout rond. Elle le regarda se débattre maladroitement avec sa grosse valise, qu’il avait les pires difficultés à hisser dans la soute. Elle en aurait presque ri si elle n’avait pas eu le pressentiment que « Porcinet » – c’était le méchant sobriquet dont elle l’avait aussitôt affublé – allait être du genre à venir s’installer à l’arrière du car. Par précaution, elle s’essuya les doigts avec les mouchoirs, qu’elle jugea préférable de laisser dans sa culotte, et elle se rajusta.
    
    Elle attendit qu’il monte. Pataud, il avançait lentement dans l’allée centrale, semblant hésiter. Inquiète, elle le regardait faire et, quand leurs regards se croisèrent, il parut cesser d’hésiter et se dirigea tout droit vers les places du fond. C’était comme si elle l’avait attiré. Bingo ! Elle venait de tirer le gros lot.
    
    Essoufflé, le visage rougi sur lequel perlaient des gouttes de sueur, il lui fit un petit signe poli de la tête et s’assit côté gauche. Une âcre odeur de transpiration envahit l’arrière du car. En plus de son physique ingrat, Porcinet ne ...
    ... sentait pas la rose. Cette fin de voyage s’annonçait comme une catastrophe. Elle faillit se lever immédiatement pour s’installer ailleurs. Elle essaya de se convaincre, de trouver le courage de s’éloigner, mais, au final, elle n’osa pas lui infliger ce qui pouvait être considéré comme une marque ostensible d’animosité. Elle s’en voulut d’être aussi conne, mais elle ne bougea pas et contint sa colère et sa déception en tournant la tête vers la vitre, pour tenter d’oublier la présence de ce petit bonhomme détestable à seulement quelques sièges du sien. Elle entendit que lui aussi allumait son plafonnier. Il fit du bruit en s’installant, toujours le souffle court, et Manon se garda bien de tourner la tête vers lui. Il était vital de l’ignorer, d’éviter tout contact, et hors de question d’engager une conversation.
    
    Le car démarra enfin. Prenant toujours grand soin de ne pas regarder sur sa gauche, Manon ouvrit son bouquin et commença à lire. Elle avait du mal à se concentrer, toujours énervée par ce vilain Porcinet qui n’avait rien trouvé de plus malin que venir la faire chier à l’arrière, alors qu’elle était si tranquille toute seule, et sur le point de s’offrir un orgasme salvateur. Elle abandonna sa lecture assez vite et éteint la lumière. Elle plaça sa veste sur ses genoux pour se faire une couverture et se lova sur son siège pour tenter de dormir. En vain.
    
    Comble du malheur, en à peine dix minutes, Porcinet la devança et commença même à ronfler. Rien n’allait lui être ...
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