1. Don et contre don


    Datte: 08/03/2023, Catégories: fff, jeunes, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, Oral fsodo, lettre, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... retrouvant peu à peu un souffle apaisé.
    
    Babette et Marion se sont discrètement retirées au bout du lit. Elles trompent l’attente de notre retour sur terre en se mignotant gentiment la minette. Elles ont beaucoup œuvré pour notre plaisir, il est bien naturel qu’elles s’en donnent à leur tour. Elles ne mettent guère de temps à l’atteindre, d’ailleurs. Après ce préliminaire buccogénital, quelques cajoleries des tétons, quelques frotti-frotta du bonbon, un ou deux doigts dans la foufoune, et hop, les voilà qui planent dans les cieux orgasmiques. Heureuse jeunesse !
    
    Tout cela, je le devine à l’oreille. Je connais assez leurs habitudes sexuelles pour me les représenter sans les voir. D’ordinaire, ces petits sons mouillés et familiers éveillent mes sens, mais là, curieusement, ce n’est pas le cas. Non que j’en sois blasée – certes non ! – je dirais plutôt repue. En m’étirant paresseusement pour soulager ton corps du mien, je prends conscience d’une lassitude physique qui me fait aspirer au repos.
    
    Dégagée de mon emprise affectueuse, mais pesante, tu ouvres une paupière aussi nonchalante que mes mouvements. L’œil n’est guère plus vif et la voix embrumée.
    
    — Fatiguée, ma Chantal ?
    — Un peu, oui. La soirée a été bien remplie, non ?
    — Et qui fait suite à un après-midi agité… Pour la moitié d’entre nous, en tout cas !
    
    Je ris à l’évocation de notre rencontre inattendue et de ses conséquences immédiatement agréables dans ta boutique. Mais quant à supposer que l’autre moitié ...
    ... ait été plus sage que nous pendant ce temps, je connais trop les habitudes des filles pour m’y risquer.
    
    — Tu sais, Sophie, je ne jurerais pas que nous avons été les seules à nous envoyer en l’air… Mais, justement, dis-moi, tu ne travailles pas demain ?
    — Je suis libre comme l’air jusqu’à mardi, ma chérie !
    — Tu peux dormir ici, alors ? Parce que, si tu ne tiens pas absolument à donner tout de suite son gage à Marion, il pourrait être servi demain matin, au petit-déjeuner. La chantilly ne risque rien au frigo, et les bananes ne ramolliront pas trop cette nuit.
    — Tu veux me garder prisonnière, Chantal ?
    
    Malgré ton sourire qui détourne la question, j’ai l’impression que ta plaisanterie cache une autre interrogation. J’espère ne pas m’abuser en te répondant.
    
    — Je n’ai pas envie que tu partes, Sophie. Pas comme après une simple… dis-je à voix basse sans oser terminer.
    — Je n’ai pas envie de partir, Chantal. Moi non plus, je n’ai pas envie de te quitter…
    
    Je prends la main que tu m’abandonnes et l’embrasse tendrement. Nous échangeons un regard qui fait battre mon cœur. C’est toi qui retiens ma main, maintenant, et qui la poses entre tes seins. Sentir ta poitrine palpiter aussi m’enhardit.
    
    — Tu peux rester tant que tu veux, Sophie.
    — Commençons par ce week-end, réponds-tu doucement.
    
    Convaincre Marion et Babette que le« banana-clit » est remis au réveil ne s’avère pas très difficile. Elles aussi accusent une petite fatigue et la proposition de dormir toutes les ...
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