Don et contre don - Histoires de Sexe

Don et contre don

... son verdict. Son visage épanoui et son corps abandonné traduisent satisfaction et bien-être. Elle n’a même pas eu la réaction instinctive de toucher sa partie déflorée. Ce n’est que maintenant qu’elle y pense, en s’apercevant que nous l’observons. Sa main descend paresseusement vers sa chatoune, la caresse par habitude, se glisse entre les cuisses au-delà du périnée, masse tendrement la rosette encore sensible, et fiche le majeur jusqu’au bout dans l’anus. Ses yeux s’allument avec malice.

— Hummm ! C’était bien bon ! Voui, voui, j’avais entendu dire, mais c’est mieux que je croyais. Merci Sophie. Tu seras ma seconde marraine ! Dis, poursuit-elle, je pourrais aller te voir, quand j’aurai envie de recommencer ?

Nous éclatons de rire, toi, rassurée et comblée, moi, contente, certes, mais avec un rien de jalousie. Je le chasse bien vite, seul m’importe le bonheur de ma protégée… et aussi celui de ma nouvelle amie. Nouvelle amante serait plus juste !

— À propos, te dis-je, as-tu au moins été récompensée de tes efforts par Babette ?

Tu te méprends, évidemment, sur le sens de ce coq à l’âne, et tu me regardes d’un air vaguement inquiet.

— Hein ? Que… Non, merci, une sodo me suffit pour ce soir. C’était super, mais…
— Mais non, ma chérie ! Je voulais dire qu’il me semble que tu n’as pas pris de plaisir au gougnottage de Babette.
— Ah ! Oui, c’est vrai, souris-tu, mais ce n’est pas le plus important.
— Eh ben ! Merci bien, intervient Babette, c’est gentil pour moi, ...

... ça !

Elle s’adosse à la tête de lit et croise les bras en maugréant malgré tes protestations sincères sur la qualité de ses talents, dont d’ailleurs tu l’as déjà complimentée, et que tu en es ravie, etc. Elle joue parfaitement la bouderie et tu commences à être vraiment désolée en croyant l’avoir vexée.

— Oh, je crois que Babette a surtout encore envie de te bouffer la chatte, s’amuse Marion. Elle est insatiable, je le sais bien : c’est moi sa première victime !
— Comme si tu avais à t’en plaindre ! N’oublie pas que je vous connais depuis longtemps, la reprends-je.
— Bah, marraine Chantal ! Je disais ça pour rassurer marraine Sophie, et aussi parce que j’en ai envie moi aussi, pour la remercier.
— Là, tu as raison, ma puce. D’ailleurs, Sophie mérite d’être récompensée par notre triple affection. D’accord ?

Marion saute sur ses genoux en battant des mains, Babette arrête de feindre et approuve avec joie ma proposition, et toi, qui nous regardes d’abord tour à tour incertaine, tu finis par comprendre où je veux en venir.

— Vous allez me faire mourir… soupires-tu, faussement résignée.

Mais oui, je me résigne ! Bon, en effet, ce n’est pas un très grand sacrifice pour moi de m’offrir en victime de vos soins experts, je le reconnais.

Allongée sur le dos, bras en croix, je me prête complaisamment à l’installation d’un traversin pour rehausser mon bassin. J’écarte mes jambes à ta requête. Rien qu’à ce simple mouvement, j’ai déjà des papillons qui volettent sur mes ...