1. Histoires de cocus (extra)ordinaires (15)


    Datte: 07/03/2023, Catégories: Hétéro Auteur: yannlakeu, Source: Xstory

    C’est très rapidement que je me retrouvai chez elle. Je n’eus aucun mal à changer de bureau, mon employeur ayant des relais partout. Je gardai cependant mon logement le temps que nous en trouvions un plus grand où nous mettre tous les deux.
    
    Je déplaçai juste quelques affaires un samedi après-midi puis nous nous enfermâmes pour le reste du week-end, nus, amoureux et chauds comme des stars du X.
    
    Mais je ne dus pas attendre longtemps pour saisir qu’elle ne m’avait pas alerté en vain.
    
    A peu près une semaine après mon installation, je rentrai du boulot à l’heure un peu plus tard que d’habitude...
    
    Je posai mes affaires dans le petit vestibule. L’eau coulait sous la douche et je l’imaginais dessous. Une érection me prit, car j’étais déterminé à la rejoindre tout de suite. J’entrai donc dans la pièce principale qui dessert le petit bureau de ma chérie et la salle d’eau, et qui nous sert surtout de chambre quand le lit armoire est déplié, de salle à manger, de salon et de cuisine, celle-ci étant dans un renfoncement, séparé du reste par un appui qui fait bar.
    
    Un mec était appuyé de dos contre ce meuble. Il sirotait un Martini. Pas très grand, mais très carré et très musclé, probablement plus jeune que moi, blond foncé et très poilu, il était entièrement nu. Son sexe épais reposait entre ses jambes et ses couilles pendaient, superbes. Sa peau était très pâle. On y distinguait aisément les deux tétons très roses et les zébrures presque couleur de sang partout sur son ...
    ... corps et surtout, comme je le vis à chaque fois qu’il se retourna, sur les fesses et les omoplates. Des boulettes de sperme s’attachaient à sa toison pubienne très fournie. Du reste, si j’avais encore eu des illusions sur ce qu’il venait de se passer, les draps défaits et l’odeur de rut qui emplissait la pièce qu’on n’avait pas encore aérée auraient achevé de me convaincre que j’arrivais après la bataille et qu’elle avait été intense.
    
    — Salut, moi c’est Ethan, dit-il en s’avançant et me tendant la main, comme si c’est lui qui accueillait à domicile.
    
    Je la pris, sans être encore revenu de ma stupéfaction.
    
    — C’est toi Lucas ?
    
    — Ouais.
    
    — Alicia m’a parlé de toi.
    
    — Ah ? Moi, elle ne m’a jamais parlé de toi. Répondis-je, en ayant l’air aussi détaché que possible.
    
    D’ailleurs, c’était vrai. Elle ne m’avait jamais parlé de ses conquêtes.
    
    — En même temps, si elle devait te parler de tous ses plans cul... Sans parler des coups d’une fois.
    
    Cette banderille me renvoya dans mes quinze mètres. A ce jeu-là, je risquais de recevoir plus de coups que d’en donner.
    
    — Ah, parce que toi tu es un régulier ?
    
    — Ouais... si on peut dire. On se voit quand on peut, c’est variable. Là, tu vois ça faisait bien deux ou trois mois. J’sais pas ce que tu lui as fait pendant ce temps là, mais je l’ai encore trouvée plus chaude que d’habitude.
    
    Il y eut un silence gêné.
    
    — Et, tu connais les autres mecs ? demandai-je.
    
    — Quelques-uns, des potes... on s’est refilé l’adresse... ...
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