1. Mon petit jardinier 03.


    Datte: 26/02/2023, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Coquine3618, Source: Hds

    Et joignant le geste à la parole, je le chope et l’entraîne vers la douche. Avez-vous deviné par où je l’ai agrippé ? Cela s’entend, pas comme une petite fille bien sage : main dans la main, mais par la partie qui dépasse encore allègrement de son anatomie : il a encore la trique et n’a pas débandé d’un iota. Sa queue me colle dans la main comme à une joueuse de handball la résine qu’elle dépose sur le ballon. Quel plaisir de diriger un garçon de cette façon, il se laisse faire et je discerne que son boa est bien vivant dans ma menotte.
    
    À la porte de la douche, j’ai une furieuse envie de goûter ses lèvres, les miennes sont comme mes mains : enduites de sperme conglutiné, mes joues encore pire sont poisseuses.
    
    De ma main encore libre, je le prends par l’arrière du crâne pour le faire descendre vers moi, nos joues se touchent et je dépose un baiser langoureux pour l’inciter à me le rendre, mais lui, doit poser ses lèvres dans des amas disparates de sonfoutre qui ont échappés à ma collecte. Quelle vicieuse je fais ! Mais je trouve que c’est une telle preuve de complicité de partager cette substance qui n’a rien d’attirant en elle-même d’aspect et de goût mais qui atteste une fusion de nos deux âmes, et après tout et pourquoi serait-ce toujours aux filles d’avaler cette sauce, notez que je suis mal placée pour dire cela car je suis une grande adepte de la chose, mais je trouve encore plus formidable de la partager avec un garçon, et j’en connais qui adorent cela et même ...
    ... de mutualiser une autre éjaculation que la sienne: mon frère Théo par exemple.
    
    Mais revenons à nos moutons, Toussaint ne fait pas sa mijaurée et il me donne plein de bisous en plein sur des îlots de sperme. Ses lèvres s’enduisent de filaments blanchâtres comme des cirrhes, cela m’anime d’un furieux désir de goûter avec lui les émanations de son premier émoi.
    
    Je l’attire vers moi, nos lèvres se rapprochent, ma langue gourmande sort jusqu’à atteindre et recueillir une partie de ce suc testiculaire en titillant ses lèvres. Gauche comme pas un, il est amorphe, j’imaginais qu’il allait se jeter lèvres contre lèvres pour qu’elles adhèrent ensemble, mais c’est moi qui suis obligé de faire tout le travail, il ne sait même pas embrasser !
    
    Et c’est moi qui m’y colle ( si je puis dire ) et ma langue se faufile entre ses lèvres et cherche fortune au milieu d’un mélange délicieux de salive et de sperme, enfin nous nous accolons ( si je puis dire ) et nous échangeons un merveilleux cum kiss agrémenté par le branlage de sa bite que je n’ai pas lâchée.
    
    La bouche pleine d’effluves nous nous séparons enfin la tête ébranlée ( si je puis dire ) et le cœur palpitant.
    
    - Tu avais déjà goûté ton sperme ?
    
    - Oui mad’selle Ma’ion, mais c’est infiniment meilleu’r avec vous.
    
    - Et tu fais pleurer ton Koko souvent ?
    
    - Oh oui je le fais souvent pleu’er, me fait-il avec un air affligé comme s’il avait accompli un crime.
    
    - Mais n’aie pas honte ! Le seul reproche que je peux te faire ...
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