Romane et les plaisirs solitaires (ch. 3)
Datte: 03/09/2018,
Catégories:
Masturbation
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: Exorium, Source: xHamster
... qui les filmait. On une copine. Il y en avait d’autres, elles le faisaient elles-mêmes. Elle aimait bien, Domitille. Elle aimait bien se dire que ça leur donnait dix fois plus envie de se savoir filmées. Elle trouvait que ça se voyait. Moi, par contre, ce que je préférais, c’était quand c’était fait à leur insu aux filles. Elles étaient, à mon avis, beaucoup plus naturelles quand elles savaient pas. Le temps qu’on pouvait y passer à tout ça ! Je te dis même pas… Et le pire, c’est que ça nous suffisait pas. À moi en tout cas. Quand j’étais toute seule à l’appart, je remettais ça. Toute seule. N’importe où. Là où ça m’attrapait.
– Et alors ? Ces vidéos ?
– J’y arrive… J’y arrive… Sois pas impatient comme ça ! Et donc… Le jour de mon anniversaire ça s’est passé. Elle avait pris son après-midi pour me faire une surprise et me concocter un petit repas avec huîtres, foie gras, coquilles Saint-Jacques, champagne et tutti quanti. Il y avait même un cadeau auprès de mon assiette, un tout petit paquet qu’elle m’a interdit d’ouvrir avant le dessert. Qu’est-ce que ça pouvait bien être ? Bon, tu te doutes. Ma tête quand je me suis vue à l’écran ! Je savais que répéter… « La garce ! Non, mais quelle garce ! » Elle m’avait piégée partout. Dans ma chambre. Dans la salle de bains. Devant l’ordi. « Quelle garce tu fais ! T’es vraiment une belle petite saloperie, hein ! » Et elle… « Te voir toi-même en pleine action à ton insu, le rêve, non ? Tu vas te prendre un de ces pieds, je suis ...
... sûre ! » Peut-être. Je savais pas. Pas au début en tout cas. Au début, j’étais surtout vexée. Vexée de ce qu’elle ait pu mettre tout un tas de caméras en batterie sans que je me rende compte de rien. Il a fallu le temps que je digère. Et même après. Ça me faisait trop drôle de me voir en train de me donner du plaisir. Ça me mettait mal à l’aise, mais mal à l’aise ! N’empêche que j’y revenais quand même. Tous les jours. Plusieurs fois par jour. Ça me fascinait. Ça me troublait. D’une façon étrange. Qui n’avait rien à voir avec ce que je ressentais quand je regardais les autres filles se le faire. Il m’a fallu longtemps. Pour m’habituer. Pour m’apprivoiser moi-même. Mais une fois que ça a été fait ! Elle avait raison, Domitille. Je me prenais un de ces pieds !
À table, le soir, elle a pas arrêté de regarder, sur son portable, les photos de la fille de l’après-midi.
– Cette petite gueule d’amour ! Non, mais comment elle me chavire !
Moi, il y avait quand même quelque chose qui m’échappait.
– Pourquoi tu t’es sauvée comme une voleuse ?
– J’avais ce que je voulais.
– Ben oui, mais elle souriait, la fille. On aurait pu engager la conversation. Faire connaissance. Ça aurait pu déboucher sur plein de choses.
– Je sais, oui ! J’ai été idiote. Beaucoup trop pressée. C’est mon grand défaut, ça. Toujours à fond. Oh, mais il y aura d’autres occasions.
Elle s’est levée.
– Bon, mais c’est pas tout ça ! Faut que j’aille m’occuper d’elle. Ça presse. Tu vas faire quoi, ...