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Marcel et Geneviève
Datte: 24/02/2023, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Guizmo34AB, Source: Xstory
... existence. Elle posa une main sur la joue du vieil homme et lui sourit. — Mon bon Marcel, te souviens-tu de l’été de nos 18 ans ? L’été où tu es revenu du maquis ? — Oui ma Genny, je me souviens très bien. C’est le moment de leur vie où leur séparation avait été la plus longue, lorsque Marcel s’était engagé dans la résistance en 1943, il avait quitté sa Nièvre natale et sa sœur pour rejoindre les combats dans le Vercors, il était revenu chez lui presque deux ans plus tard, à l’été 1945 alors qu’il venait de fêter ses 18 ans. — Te souviens-tu de la grange Marcel ? De la grange le lendemain de ton retour ? demanda sa sœur qui perdit son sourire pour prendre un air plus affecté. — Oui je m’en souviens Genny, je m’en souviens comme si c’était hier, mais pourquoi me parles-tu de cela maintenant ? — Parce que nous nous sommes toujours tout dit et je ne veux pas partir avec des choses que j’aurai tues. Je te dois la vérité. — Tu pourras me dire cela demain Genny, tu es trop fatiguée, il faut te reposer. — Non c’est important, je m’en veux tellement de t’avoir caché cela, même si tu me détestes après je dois te le dire. — Alors, dis-moi petite sœur, mais sache que je ne te détesterai jamais. Répondit Marcel dont le cœur usé s’emballait au souvenir de cette journée. — Lorsque ce jour-là tu m’as demandé si je t’aimais... ce jour-là j’ai menti après t’avoir dit que je t’aimais uniquement comme un frère... ce baiser que tu m’avais donné, ce baiser... j’ai ...
... su que je t’aimais comme une femme aime un homme. — Genny... — Et j’ai continué de t’aimer, de t’aimer comme une femme aime un homme, toutes ces années, malgré ton mariage et le mien, rien ni personne n’a pris la place que tu occupes dans mon cœur Marcel. — Oh petite sœur ! Tu... — Et voilà tu me détestes à présent... que le seigneur me pardonne, je suis une femme de peu de vertu, mais au moins je ne suis plus une menteuse. Marcel avait les yeux au bord des larmes et ne cessait d’appeler sa sœur par son surnom, le répétant en serrant sa main comme s’il voulait la garder auprès de lui pour toujours. — Oh Genny, je suis tellement désolé ! J’suis qu’un idiot ! Geneviève regarda son frère avec surprise, sa réaction la surprenait. — Genny, je t’ai menti moi aussi, quand je t’ai dit que je t’aimais comme une sœur, que tout cela n’était juste qu’un petit moment d’égarement, notre baiser... c’était plus que cela... je... je pensais que tu... que nous ne pouvions pas vivre cela tous les deux. Lorsque tu m’as dit que tu ne m’aimais comme je t’aimais j’ai cru... j’ai cru que je devais faire de même. — Marcel... — Mais ça n’a jamais été le cas Geneviève, moi aussi je n’ai jamais cessé de t’aimer, aujourd’hui comme hier, jamais, mon cœur a toujours été à toi ma Genny chérie. Ce fut au tour de Geneviève de fondre en larmes, soulagée, ravie de retrouver enfin son frère tel qu’elle l’a toujours vu, de sentir son amour pour elle, de l’entendre si clairement ...