Sophie - Histoires de Sexe

Sophie

... jeunes garçons se sont abrités cache à mes yeux le spectacle ravissant de leur anatomie.

Je les laisse un peu vaquer à leurs occupations tandis que je me décide à lire le livre que j’ai apporté avec moi. Je suis incapable de me concentrer tant les images lascives que j’ai eu le plaisir de contempler hantent mon imagination. J’entends des bruits d’eau et je retourne discrètement à mon poste d’observation.

*****

Récit d’Aymeric

Laurent et moi retournons à l’eau. Nous nageons un moment, il sort de l’eau, puis je l’arrose. Il m’arrose en retour, nous rions. Puis il me prend et me plonge sous l’eau. Nous combattons. Je me relève et plonge sa tête à son tour sous l’eau du lac. Notre lutte amicale se convertit en empoignade tandis que le combat de nos corps nus nous fait nous frôler constamment, ce qui me provoque des émois incontrôlables que je tente tant bien que mal de dissimuler. Gênés, nous interrompons nos ébats et cachons nos anatomies émues dans l’eau fraîche du lac. Nous ne souhaitons pas montrer notre désir l’un pour l’autre, ni même à nous-mêmes. Nous nageons placidement, puis nous nous asseyons dans l’eau, à quelques pas du rivage.

— Je peux te poser une question ? me dit Laurent.
— Vas-y.
— Tout à l’heure, tu as dit que tu étais peut-être homo. Pourquoi tu dis ça ?
— Ben… en fait… j’sais pas. Apparemment, les nanas ne s’intéressent pas à moi, donc je me suis dit…
— Attends, attends ! me coupe-t-il. Premièrement, beau gosse comme tu es, je ne pense ...

... pas que les nanas se désintéressent de toi, bien au contraire. Ensuite, comme tu es très timide et réservé, tu ne te rends sans doute compte de rien quand tu branches une nana. Le voilà, ton problème ! Et puis, je veux dire, c’est ce que tu ressens, ce que tu désires, qui fait de toi un homo ou pas. Je me trompe ? Cette Sophie, tu la kiffes ?
— Oui mais…
— Oui mais quoi ? Si tu la kiffes, à la base, c’est que tu kiffes les nanas, non ?
— Bien sûr. Mais est-ce que je me mens pas à moi-même ?
— Ben, peut-être que tu es bi. C’est pas un crime ! Tu as déjà eu des fantasmes avec des mecs ?
— Non, pas vraiment, mais c’est vrai que j’aime bien te voir tout nu, par exemple.
— C’est vrai ? Et qu’est-ce que tu aimes bien ?
— Ton zizi, répondis-je en rougissant. Il est beau.
— Tu veux le voir ?

Je ne répondis pas. Il se mit debout à côté moi, exhibant son pénis et ses couilles épilées. Je baissai les yeux, honteux.

— Je suis bi aussi. Tu n’as pas à avoir honte. J’aime bien que tu me regardes. Et j’aime bien te regarder aussi.

Je poussai un soupir de soulagement. J’avais tellement honte de mes désirs secrets que je n’osais même pas me les avouer à moi-même. Je regardai avidement son pénis encore au repos mais qui montrait de légers signes d’enthousiasme. Je lui souris.

— Tu sais ce que j’ai rêvé, la nuit dernière ? lui demandai-je.
— Non.
— Que je te l’embrassais !
— J’aime bien qu’on me fasse des bisous sur le zizi. Tu veux ?
— Oui.

Je m’approchai de lui et ...