1. Belle-sœur de l'Empereur - 1


    Datte: 15/02/2023, Catégories: fh, jardin, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fsodo, historique, historiqu, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    Le carrosse vient de s’arrêter devant le grand escalier. Aidée par ma tante et chaperon, je descends, ma fine chaussure fait crisser les cailloux. Une foule de nobles m’entoure, me scrutant sous toutes les coutures, ce qui est assez désagréable à subir, mais étant la future femme du frère cadet de l’Empereur, je n’ai guère le choix, je fais donc bonne figure. Tout comme je n’ai guère eu le choix de mon époux. Tout juste ai-je pu en voir le portrait, sans doute flatté.
    
    Le pesant protocole exige que j’aille seule jusqu’au grand escalier où m’attend mon promis. Je le reconnais assez vite, il ressemble plutôt à son portrait, ce qui est plutôt bon signe. Son visage est impassible, mais à un moment, je crois deviner une expression plus sereine et détendue.
    
    Alors que je suis à environ cinquante pas de lui, le frère de l’Empereur se penche sur son compagnon qui est nettement plus décoré que lui, il lui murmure à l’oreille :
    
    — Honnêtement, je m’attendais à pire…
    — Pourtant, Karloman-Dieter, vous aviez vu au moins deux portraits de votre promise.
    — Voyons, mon cher Soulzbach, vous croyez à tout ce qu’on a peint sur une toile ?
    — Euh… oui, en effet… les peintres enjolivent…
    — Certes, je ne m’attendais pas à une beauté rayonnante telle Aphrodite ou Artémis, mais je dois reconnaître que ma future femme est… disons le mot… appétissante…
    
    Malgré la distance, j’ai pu entendre ces mots car j’ai l’ouïe très fine ; je souris. Toujours ces regards inconnus qui me scrutent, ...
    ... c’est assez déplaisant, mais il va falloir que je m’y fasse. Je m’approche jusqu’à être face à mon futur époux, je fais une courte révérence et je prononce distinctement et calmement :
    
    — Permettez-moi de vous souhaiter un bon appétit, Monsieur mon futur mari !
    
    Un petit moment de gêne flotte dans l’air, puis éclatant de rire, mon promis me tend la main afin de m’aider à me relever :
    
    — Ah Madame ! Je sens que notre mariage ne sera ni fade, ni ennuyeux ! J’ignorais que vous aviez l’oreille si fine. Il faudra que je fasse attention à mes dires…
    — J’entends assez bien, mais parfois, il m’arrive d’être sourde.
    — Oui, je confirme ce que je viens de dire, notre mariage ne sera ni fade, ni ennuyeux…
    
    Et sans me lâcher la main, grimpant les marches, il me conduit vers la salle du trône où siège son frère, notre Empereur, celui qui règne sur bien des peuples de différentes langues et de différentes religions.
    
    Quatre heures plus tard, et trente-six mille corvées protocolaires, enfin, nous arrivons à nous isoler dans un coin des vastes jardins qui entourent le château. Mon promis m’entraîne loin des grandes allées. Je m’inquiète un peu :
    
    — Ne sommes-nous pas en train de nous éloigner, Karloman-Dieter ?
    — Appelez-moi Karl, ça sera plus court et plus simple que ce prénom à rallonge !
    — Comme vous voudrez, Karl…
    
    Après avoir regardé une dernière fois aux alentours, mon futur mari s’explique franchement :
    
    — Pour tout vous dire, chère Wilhelmine, j’avais quelques ...
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