1. Dieu est Amour


    Datte: 14/02/2023, Catégories: f, h, fh, fhhh, hbi, couple, candaul, inconnu, religion, forêt, jardin, anniversai, fsoumise, hsoumis, fdomine, humilié(e), vengeance, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Transexuels Masturbation entreseins, facial, Oral pénétratio, hgode, hsodo, Partouze / Groupe attache, BDSM / Fétichisme piercing, confession, déli, Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    Je préfère le dire d’emblée, j’aime Dieu. Plus précisément, j’aime l’idée d’un dieu au-dessus de moi, qui« […] voit la conduite de tous, il a les regards sur les pas de chacun (Job 34, 21). »
    
    Dans un genre plus moderne, la notion deceiling cat⁽¹⁾ qui contemple ce que je fais depuis un trou dans le plafond rejoint tout à fait ma perception de Dieu dans ma vie. Avec pour corollaire la notion debasement cat, qui complète ma théologie profane en tant qu’entité diabolique me poussant au péché depuis les fondements sombres de ma personnalité.
    
    Cela dit, je suis loin d’être bigote. J’ai d’ailleurs de très belles fesses et des seins voluptueux, offerts régulièrement aux dévotions de mon mari :« Réjouis-toi avec la femme de ta jeunesse […]. Que ses seins te comblent en tout temps. Sois constamment charmé par son amour (Proverbes (5, 18 – 19) ».
    
    C’est pendant mon catéchisme que j’ai découvert le potentiel érotique du regard de Dieu sur ses fidèles. Car c’est un livre d’une intensité érotique indéniable. Et une source inestimable de modèles sexuels raffinés.
    
    Seul bémol à ma découverte de la sensualité liturgique, j’ai été élevée dans la confession réformée ou protestante. Or la religion protestante est austère et son iconographie laisse peu de place au développement de fantasmes. Pas de culte des saints ou des saintes, peu de statues dénudées dans les églises, pas de transe ni moins encore d’épectase. La vérité est dans la Bible, toute la Bible, rien que la Bible.
    
    Pour ...
    ... apaiser mes tourments adolescents, je suis donc devenue une lectrice assidue du Livre sacré, et j’ai appris à prolonger mes lectures par des méditations d’un genre un peu particulier. Ma première fois fut dans ce sens symptomatique de mon avidité à plaire à l’Éternel, mais pas qu’à lui.
    
    Au cours d’un week-end pour jeunes paroissiens, j’avais repéré la présence d’un très beau jeune homme, malheureusement arrivé parmi nous sans le minimum de foi et de culture religieuse nécessaires à une participation active à ce genre de retraite.
    
    Je le sentais mal à l’aise, isolé, incapable de s’adresser à l’une d’entre nous, tant semblaient lui manquer les mots et les comportements indispensables à une approche amicale, voire plus.
    
    Je me fis donc une joie de le prendre par la main, et de le guider de réunion en groupes de partage dès le samedi matin. Après la soirée de prières du samedi soir, il osa me proposer une promenade dans le parc. J’avoue qu’à ce moment, la douceur de sa voix, la chaleur de ses mains, la pureté de ses paroles me firent perdre toute méfiance.
    
    Plus nous marchions côte à côte en discutant de ce qui nous avait été enseigné pendant la journée, plus je percevais sa volonté de partager lui aussi ce qu’il ressentait de la grâce de Dieu. Le respect de ma féminité et de ma foi dont il fit preuve au moment d’avouer l’émotion que je provoquais en lui me fit baisser la garde.
    
    N’est-ce pas aussi une preuve d’amour fraternel que de s’unir à un homme avide d’apprendre ...
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