1. Le chat joue avec la souris


    Datte: 10/02/2023, Catégories: fh, ff, hplusag, fplusag, vacances, plage, douche, collection, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fsodo, confession, entrecoup, Auteur: Faustine, Source: Revebebe

    ... ventre et son regard est en prise directe sur moi. Alors pour ne pas paraître les espionner, je reste quelques secondes ainsi. Il doit avoir une vue directe sur ma fente. Je n’ose serrer les jambes. Ce serait avouer que je ne suis pas une vraie. Je m’allonge, je m’offre au soleil, bras écartés, poitrine dont je n’ai pas à rougir si ce ne sont que des traînées blanches qui la défigurent.
    
    Lentement j’écarte les jambes. J’imagine, s’il regarde, mais un nudiste, n’est-il pas au-dessus de tout cela ? Pourtant je sens comme une brûlure, une fraîcheur, une humidité. Je ne peux m’empêcher de me lever sur les coudes et faire semblant de regarder au loin alors qu’en baissant les yeux je constate qu’il regarde. Son crâne brille au soleil. Il n’est plus si jeune, la cinquantaine peut-être, le souvenir de son torse poilu que j’ai noté en revenant me revient.
    
    Il regarde. Je me sens coquine. Je fais l’indifférente, la blasée en regardant au loin alors que je ne peux quitter des yeux son regard qui me fouille. Mon Dieu que je me sens belle, même si c’est mon intimité que je lui dévoile. Ainsi les nudistes ne sont pas si saturés de nudité. Il suffit qu’une jeunette, mais oui, comparée à lui, mes vingt-cinq ans font de moi une gamine à ses yeux. Mais une gamine qui n’a pas peur de plier les jambes tout en prenant bien soin de rester « visible » et qui appuie ses bras sur ses genoux pour regarder au loin, l’océan, ses vagues, sa mouvance alors que moi aussi je sens des vagues, comme des ...
    ... ondes de plaisir qui me submergent…
    
    Je suis une vicieuse. Je ne le savais pas. Cet homme, sur cette plage, par son regard m’a rendue perverse, coquine, femelle au point que je me penche vers Julien pour lui susurrer à l’oreille :
    
    — Je vais derrière la dune. Rejoins-moi discrètement. Je t’attends. J’ai envie…
    
    Donc, comme je disais, nous n’étions pas des inconnus, mais peut-être que l’anonymat de cette plage nudiste perdurait une fois revenu dans le monde « textile ». Il faut dire que je n’ai pas comme cette femme les tétons percés. En tout cas si l’homme m’avait reconnue, à aucun moment il ne me l’a fait savoir. Au contraire j’étais avec Julien un couple de « sinistrés » comme les autres si ce n’est que, comme nous n’avions pas d’enfants, nous avions droit à la promiscuité d’une chambre partagée avec nos hôtes.
    
    Deux matelas sur le sol. Cela ne semble pas les déranger. Après une soirée plutôt festive, Laure et Louis savent recevoir, chacun va se coucher. Je crains un instant avoir du mal à m’endormir, mais ce n’est pas le cas et la preuve est évidente que lorsque j’ouvre les yeux, il fait jour. Une lumière très atténuée par la fenêtre étroite et un rideau épais. Mais il fait assez jour pour deviner ma voisine. Sans nous concerter, nous nous étions couchées, les femmes l’une à côté de l’autre et, si un espace sépare les deux matelas, Laure n’est pas bien loin de moi.
    
    Je la regarde. Elle semble dormir. Pendant la nuit, le drap qui la couvrait s’est déplacé et sa ...
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