Le chat joue avec la souris - Histoires de Sexe

Le chat joue avec la souris

... Julien ?
— Ben oui. Mais…
— Mais quoi ? Ce n’était pas bien ?
— Si, si. C’est juste que j’avais merdé et que j’ai bien failli coucher avec un autre, tellement j’avais bu.
— L’autre te plaisait ?
— Sûrement, je ne me souviens pas vraiment de tout.
— Et ton mari, il a dit quoi ?
— On n’était pas mariés, juste en couple depuis quelques mois. Mais il n’en a jamais parlé.
— Peut-être qu’il aurait aimé te regarder.
— Mais non, il est venu me chercher.
— La sexualité est tout, sauf simple… Enfin je veux dire dès qu’on veut changer un peu.

Sur ces belles paroles où finalement je me rends compte que si elle m’a fait des confidences, moi j’ai été lui raconter un truc qu’à part Julien personne ne connaît.

Elle va dans une armoire de toilette.

— Tu veux bien m’aider. Dans le miroir, j’ai du mal.

Elle tient dans la main une sorte de bijou, un demi-anneau finement travaillé comme une couronne de reine, mais en taille réduite.

— Regarde, c’est pour mettre sur la tige.

Elle tient un téton d’une main alors que l’autre dévisse la boule. Une fois fait, elle pose la petite sphère dans une coupelle, s’attaque à l’autre et me montrant le demi-anneau.

— Mets-le de part et d’autre et accroche-le avec.

L’anneau s’incorpore à la tige et la sphère revissée vient le solidariser au téton.

— C’est beau, hein ?

C’est comme une boucle d’oreille, bijou délicat, tout en métal qui fait un reposoir au téton alors qu’en réalité, c’est une balançoire fixée à la tige. ...

... J’imagine un instant un lutin minuscule venant s’asseoir sur ce siège improvisé et se balancer, accroché au téton. Un téton qui s’est tendu, je ne sais si c’est par mon toucher ou par la seule présence de ce bijou. En silence je procède de même pour l’autre. Elle m’observe, c’est évident.

— Tu as les mains douces.

Et puis :

— Tu as aimé ce matin ?

Sa question me surprend par sa brutalité. Je reste bouche bée.

— Je te pose cette question, mais j’ai eu la réponse en te regardant avec ton mari. Tu m’as vue par la porte entrebâillée ?
— Oui.
— Et Louis aussi ?
— Oui.
— Même si tu ne veux pas le reconnaître, je sais que tu as bien aimé qu’on te regarde. Tu crois que Julien aussi nous a vues ?
— Je ne sais pas.
— Il sait qu’avant tu m’avais regardée avec Louis ?
— Il s’en est douté.
— Qu’est-ce qu’il t’a dit ?
— Rien, mais j’ai bien senti que lui aussi était excité.
— « Lui aussi », donc reconnais que toi aussi.
— Oui.

Et puis changeant de sujet, elle s’empare d’un pot de crème et :

— Tourne-toi, il faut bien te réhydrater la peau.

J’obéis. Pendant de longues secondes, elle est silencieuse concentrée sur sa tâche. Sa main est ferme.

— Tu as les fesses un peu roses surtout à la place du maillot. Je vais te mettre un lait apaisant.

Elle attrape un autre pot. Et tout en disant : « Je peux ? » dont elle n’attend même pas la réponse, elle commence à l’étaler. Les gestes sont plus doux.

— Tu n’as pas mal ?
— Non.
— Heureusement, Julien t’avait bien ...