Mes chères amies (7)
Datte: 09/02/2023,
Catégories:
Transexuels
Auteur: Justine_, Source: Xstory
... ferme le bas le long du mollet.
— C’est fascinant !
— Et tu vois la pointe, la semelle et le talon sont renforcés. Là c’est avec un talon pyramidal, tu as vu ? me dit-elle en faisant pivoter sa jambe vers moi.
— Oui, c’est très joli.
— Il peut y avoir différentes formes, les talons français comme celui-ci, mais aussi Cubain, Havane ou fantaisistes comme le talon Manhattan.
— Wahoo... c’est technique ! Tu t’y connais dis donc !
— Mais non c’est facile... je t’expliquerais la différence plus tard quand on aura du temps.
— Bien Madame la spécialiste !
Sans même avoir attendu la réponse, Sarah a déjà disparu dans l’autre pièce.
Moi je ne me change pas, je reste comme je suis-je me sens bien ainsi.
Et Léa me propose de faire une retouche de maquillage. Je veux bien, elle est plus douée que moi.
Il est déjà tard quand nous partons, la nuit est en train de tomber. Nous reprenons la voiture. J’y retourne d’un pas plus assuré que la première fois.
Une fois sortie du parking, Léa me dit :
— Au fait j’ai pris ton rosebud on ne sait jamais... On a le nôtre aussi.
Et elle le sort de son sac à main pour le mettre dans le mien. Je suis un peu surprise, mais j’ai décidé de me laisser aller au bon vouloir des filles.
Nous roulons un bon petit moment, en discutant pendant tout le trajet. Sarah a pris la direction de la A13. Cette fois, je suis à l’arrière, et je profite du trajet pour me laisser aller dans mes songes.
Que suis-je en train de ...
... vivre là ? Que suis-je en train de découvrir ? Cet univers auquel je ne pensais pas il y a encore peu de temps, je le découvre accompagnée de mes deux amies. Et il me plaît.
Je suis dans cette voiture en direction d’une soirée privée dont je ne sais rien, habillée élégamment en femme, sexy aussi, maquillée, je sens les jarretelles sous mes doigts au travers le tissu de ma jupe, je porte une jolie petite cage qui enferme mon petit sexe qui doit plutôt ressembler à un escargot dans sa coquille qu’autre chose, à mes pieds ces bottes dont les talons font 9 centimètres...
Tout cela est assez étourdissant, même un peu paniquant. Je sens mon cœur battre fort et mes mains trembler puis tout mon corps se contracte. Il est encore temps que je dise à Sarah et Léa que je ne veux plus, que je souhaite rentrer, mais l’envie est plus forte que tout.
Je respire profondément et longuement en fermant les yeux, plusieurs fois. Je m’apaise, mon corps se détend. J’ai envie de poursuivre cette découverte, cette initiation. Le désir est important, il me guide. J’ai peur, mais je le veux.
Nous dépassons Sèvre et Saint-Cloud et Sarah quitte l’A13 a la hauteur de Vaucresson. Puis la petite voiture se faufile d’une rue à l’autre jusqu’à arriver devant une demeure bourgeoise avec un parc derrière. Vu le nombre de voitures déjà garées, nous serons nombreux. A l’endroit et aux types de véhicules, c’est sûr que nous ne sommes pas dans une soirée étudiants au fin fond d’une banlieue glauque. C’est ...