offert (2) - Histoires de Sexe

offert (2)

C’est bizarre la soumission. Je ne comprends pas bien ce phénomène. Donnez-moi un ordre, donnez-moi à une queue et je grimpe aux rideaux. Mais enlevez un élément et je reste froid.

Le gars m’indiffère. Je ne m’intéresse pas à son corps, juste à sa queue et à sa voix.

Je n’ose même pas penser à la situation dans laquelle je me retrouve. Je suis là, dans un endroit que je ne connais pas, entouré de personnes inconnues et que je distingue à peine.

A genoux, sur un sol dur et dont les cailloux me percent la peau, je suis nu. Il fait un peu froid, ma queue pourrait passer dans « avis de recherche » tellement ratatinée sous le froid et le stress.

Mais mon cerveau pétille de plaisir.

Ah j’oubliais, petite précision qui a son importance, ma tête est encerclée par deux mains et un gars est en train de se branler dans ma bouche, assez brutalement.

Et j’aime cela.

J’entends Hervé à côté.

— Approchez donc, regardez ma chienne, elle a soif, elle en veut plus.

On croirait un bonimenteur. Il doit prendre son pied à voir mon côté sombre alors qu’il connaît bien le côté « normal ».

C’est un passif lui aussi. Je ne peux le voir, emprisonné par mon partenaire, mais je sais qu’il va goûter toutes les queues possibles avant qu’elles n’arrivent vers moi.

Mon esprit s’est égaré un moment et mes dents ont mordu le gars par inadvertance.

— Connasse, fais attention, tu vas chier si tu refais cela, dit mon partenaire.

La queue coulisse dans ma bouche. J’aime son ...

... contact, sa douceur. Mais ce n’est pas la source de mon plaisir. Je jouis de sentir que ma bouche n’est qu’un réceptacle, qu’un trou destiné au plaisir exclusif de ce gars. Je jouis d’être utilisé, de n’avoir aucun pouvoir de décision. Et enfin, je jouis de sentir les regards lubriques de tous les spectateurs. J’imagine leur queue raide, qu’ils caressent en s’excitant devant ma soumission.

— Ah je jouis, vas-y avale tout petite bouche à pipe. Mon partenaire me tient fermement, il se contracte, son sexe grossit dans ma bouche et s’enfonce au fond de ma gorge. Soudain, des giclées de sperme jaillissent, chaudes, salées, puissantes. Je dois avaler au fur et à mesure, du mieux possible pour ne pas m’étrangler.

Il me relâche, je me penche et tousse, car le sperme est un peu passé par le nez.

— C’est bon les gars, vous pouvez y aller sans souci, elle est bonne la salope de ce soir, dit le gars en se rhabillant.

Une petite voix en moi est un peu dégoûtée, je ne suis qu’un trou de passage, un instrument de plaisir. Mais cela m’excite, j’ai encore envie, j’ai envie de plus.

— Alors, bon début pour toi petite chienne ? Me demande Hervé.

Je me vois secouer la tête affirmativement avec force. Je me relève et vais faire ma pute, nue. Je me dandine vers les mecs dans l’intention de les faire bouillir. Ils sont là, autour de moi, la queue sortie des falzars.

Je passe devant chacun, effleurant de la main la queue offerte, me tournant en mimant une sodomie, me baissant ...