1. Pour une simple crevaison


    Datte: 02/02/2023, Catégories: fh, hagé, fagée, jeunes, ascendant, poilu(e)s, campagne, amour, Oral pénétratio, Humour consoler, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... garagiste nommé Edgard Ogorille s’affairait, Gaspard s’approcha de la naufragée de la route.
    
    — Soyez sans crainte, Edgard travaille bien.
    — Merci.
    
    Elle lui fit un pauvre sourire, ses cheveux dégoulinaient et lui collaient au visage, ses vêtements trempés faisaient une mare autour de ses pieds.
    
    Il ne vit que les grands yeux gris, affolés. Il ne devait pas être très reluisant non plus, il ruisselait autant qu’elle, ses vêtements trempés lui collaient à la peau.
    
    — Et voilà le travail, manquait juste une citerne d’air.
    — Combien vous dois-je ?
    — Z’y pensez pas, vais pas vous faire payer un coup de pompe. Par contre, amenez-moi le pneu crevé, que je le répare, car maintenant vous allez rouler sans protection.
    — D’accord.
    
    Gaspard la ramena chez elle de suite.
    
    — C’est marrant, j’habite à moins de 500 mètres d’ici, nous ne nous sommes jamais croisés. Je garde le pneu, je passe vous prendre vers 7 heures demain matin, ça vous va ?
    — Oui, encore merci.
    
    ####
    
    Le lendemain matin Gaspard passa prendre l’inconnue au pneu comme il la nommait et la conduisit à sa voiture.
    
    Un coup de cric, la roue fut changée, la voiture prête à repartir.
    
    — N’oubliez pas de passer ce soir au garage, vous devez changer le pneu crevé.
    — Je n’y manquerai pas, encore merci.
    — C’est normal, vous auriez fait pareil pour moi.
    — Je ne connais même pas votre nom.
    — Gaspard Thame, je travaille comme chef de chantier à Saint-Fémoi-les-Burettes.
    — Claire Delune, je tiens un ...
    ... commerce de vêtements dans la même ville ! Le monde est petit.
    
    Ils repartirent chacun dans leur voiture, se suivirent un bout de temps et il donna un petit coup d’avertisseur guilleret en signe d’adieu lorsqu’elle changea de direction.
    
    ~o~
    
    Il rentrait du boulot, la nuit était tombée depuis quelque temps déjà et le ciel lourd de nuages rendait l’obscurité encore plus sombre que sombre. Il serpentait sur la petite route où la veille il avait secouru une jolie naufragée de la route.
    
    Si la veille au soir il ne pouvait se faire une opinion bien précise vu qu’elle dégoulinait de partout ; ce matin, bien coiffée, bien habillée et reposée, il la trouvait très à son goût. Une belle brune aux formes épanouies et aux jolis yeux gris presque bleus.
    
    Il se prit à rêver ; si, par le plus grand des hasards il la trouvait encore une fois en détresse, au bord de la chaussée, peut-être qu’il lui proposerait-il une boisson chaude, pas un alcool, du moins pas de suite.
    
    Il en était là de ses rêveries quand il s’approcha trop près de l’accotement, sa direction se mit à faire n’importe quoi tandis qu’unPfflloop-pfflloop de mauvais augure résonnait au-dehors, couvrant le bruit du moteur.
    
    — Meerde, quel con ! Voilà le résultat quand on a la tête aux abonnés absents.
    
    Feux de détresse allumés, lampe torche à la main il entreprit d’évaluer les dégâts.
    
    — Putain de putain, ne cessait-il de répéter en donnant des coups de pied dans le pneu ouvert.
    
    Mince consolation, il ne pleuvait pas ...
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