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La libération d'Alexandra (3)
Datte: 21/01/2023, Catégories: Transexuels Auteur: Max80, Source: Xstory
... suis sûr de connaître sa réponse. J’ai besoin de me changer les idées, et je sais comment faire. Il me faut du sexe. Actuellement, je dispose de Carine, et je compte bien l’exciter. Une visite au centre commercial s’impose, j’y vais de ce pas ferme et décidé. Au même moment, une conversation se passe dans les locaux que le héros vient de quitter. Monsieur Klein discute avec sa fille. — Dis-moi papa. C’est lui ? — Oui ma fille. — Quand est-ce que tu comptes lui en parler ? — Je l’ignore, ma petite princesse. — J’espère que tu le lui diras rapidement. J’ai hâte de faire connaissance avec lui. — Ne t’inquiète pas. Il me faut juste un peu de temps pour le préparer. — Pourtant tu as eu assez de temps pour le faire. — Oui. Mais te l’annoncer a été pénible. Tu as eu besoin de huit mois pour encaisser la nouvelle. Imagine un peu de son côté. — Il faut crever l’abcès. Je ne me sens pas capable de lui cacher la vérité. Maintenant que je connais son nom, rien ne m’empêche d’aller taper à sa porte pour tout lui dire. — Ne le fais pas. Je t’ai promis de vous réunir, ton frère et toi. — D’accord papa. Mais je te laisse un mois. Passé ce délai, c’est moi qui m’en occupe. Il te ressemble, on a l’impression que c’est toi en plus jeune. — Oui tu as raison. Je retrouve ma jeunesse. Toi, tu as hérité du caractère de ta mère. C’est la première chose qui m’a plu en elle. — Vil flatteur. Père et fille partent dans un câlin. Je me gare sur le parking ...
... du centre commercial à peine un quart d’heure plus tard. Je déambule dans les allées voguant au gré de mes envies. Le cœur lourd, j’aborde un Starbucks dans lequel je commande un cappuccino avec du sucre. Je m’assieds sur un banc moelleux et je regarde le sucre couler doucement dans l’abysse du gobelet. Je sirote doucement mon breuvage, oubliant pour un instant mes soucis que je noie délicatement à coups de cuillère. La rivière de café longe la rive droite du gobelet pour se jeter dans le canal digestif jusqu’à la mer intérieure. Une sonnerie se fait entendre avant de s’arrêter. Je suis tiré de ma rêvasserie par ma voisine de banquette. Je vois qu’elle lit mon dernier roman d’un air passionné par sa lecture. Je lui donne un âge entre quarante-cinq et cinquante ans. Elle est assez belle et porte ses cheveux bruns en queue-de-cheval. Je reconnais mon écriture. C’est facile, les caractères sont à une taille qui me permet aussi de lire. Je reconnais le passage dans lequel l’héroïne rencontre son futur amant. Son téléphone sonne, mais elle est tellement absorbée dans son livre qu’elle en oublie le monde extérieur. Je pose ma main sur la page ouverte et engage le dialogue. — Bonjour Madame. Je crois que quelqu’un essaye de vous joindre. Je crois avoir entendu deux fois votre portable. « Bonjour. Oui, merci. Quand je plonge dans un livre, j’ai du mal à en sortir. C’est certainement ma fille qui m’appelle. » — J’ai vu ça. Vous lisiez le dernier livre d’Alexandra W. — ...