Seul Mâle Reproducteur Après La Fin Du Monde (22) - Histoires de Sexe

Seul Mâle Reproducteur Après La Fin Du Monde (22)

JOUR 45 - SOIR

Lorsque j’émergeai enfin de mon songe, je me redressai. Autour de moi, mes masseuses cessèrent leurs mouvements et s’éloignèrent.

— Merci, les filles ! C’était exquis ! Dis-je d’une voix endormie tout en claquant le premier cul qui venait à ma portée.

Ce cul c’était celui de ma sœur Satyne, qui s’était apparemment occupée de mes épaules, et qui m’adressa un clin d’œil.

— On va prendre soin de toi à partir de maintenant ! Tu es notre seule chance !

En me remettant sur pieds, je vis que Rose était déjà partie. J’étais seul dans la pièce à présent. Enfin, c’est ce que je pensai au début. Alors que j’allais monter les escaliers pour aller me coucher, je vis que Lou était toujours assise sur sa chaise. Elle n’avait pas bougé depuis sa signature presque deux heures auparavant.

— Ça va, Lou ? Lui demandai-je.

La jeune blonde parut émerger d’une profonde réflexion.

— Euh oui... Dit-elle aussitôt.

— Tu sais que tu peux me parler, hein ? Répondis-je doucement.

Elle parut hésiter quelques secondes avant de m’expliquer ce qui la tracassait :

— Je peux t’avouer un truc ?

— Oui, bien sûr !

— Tu ne vas pas te moquer de moi ? Demanda-t-elle, inquiète.

— Jamais de la vie !

— Je n’ai jamais fait l’amour avec un mec.

Je la regardai, ahuri.

— Et... et alors ? Dis-je.

Lou dirigea son regard vers le sol.

— Bah, j’ai peur que tu me trouves nulle au lit. J’ai déjà couché avec quelques filles mais il n’y a jamais eu ...

... pénétration.

— C’est de ça que tu as peur ?

Elle acquiesça timidement.

— Rose semblait tellement à l’aise tout à l’heure. Ça m’a foutu les jetons. J’ai peur de te paraître fade en comparaison.

— Tu veux que je te dise un truc ? Dis-je.

— Euh si tu veux...

— J’étais encore puceau il y a un mois.

— Oh ! S’écria Lou, visiblement choquée.

— Et j’étais nettement moins endurant qu’aujourd’hui.

— En seulement un mois ! Incroyable !

— Tout ça pour te dire que tu n’as pas à te sentir mal à l’aise par rapport à ta virginité, dis-je. On ira doucement la première fois. Tu n’as pas à me "satisfaire", occupe-toi d’abord de toi, d’accord ?

Lou parut se ragaillardir un petit peu.

— OK ! Merci beaucoup, Tennessee ! Ça me rassures énormément ! S’exclama-t-elle.

— Super, ça me fait plaisir ! Répondis-je.

— On fait ça quand alors ? S’écria la blondinette.

— Quand tu veux, c’est toi qui décide.

— Pourquoi pas maintenant ? Suggéra-t-elle.

— Très bien. On va dans ma chambre ? On y sera plus à l’aise.

— Oui ! Lança Lou en sautillant sur place.

Elle me suivit à l’étage. Toujours nu, j’avais légèrement froid dans les couloirs de la maison. Heureusement, ma chambre était mieux chauffée. Lorsque je passais la porte, je vis que la pièce n’était absolument pas vide. Yana était allongée dans mon lit, dans un profond sommeil.

— Oh merde ! S’écria Lou à voix basse. On a qu’à faire ça demain, je ne veux pas la déranger !

— Arrête d’être si arrangeante ! Je ...