1. Ma nièce me guide (1)


    Datte: 19/01/2023, Catégories: Hétéro Auteur: Néron, Source: Xstory

    Je me rappelle que l’automne 2018 a été une période assez chaude. Les marches contre le réchauffement climatique se multipliaient et les tenues affriolantes des manifestantes, dont ma libido en manque raffolait, n’échappaient pas à mon œil complice. C’était bien la seule joie que je pouvais lui offrir à ce moment. Un égo malmené par des applications de rencontres inefficaces et ma nièce de 7 ans qui voulait découvrir Paris avec ses yeux d’enfant hyperactive m’empêchaient d’avoir le moindre rapport sexuel avec une femme ou avec moi-même.
    
    Je gardais la petite Michelle, ou Mimi, pour 10 jours, le temps que mon frère et sa copine se retrouvent un peu ensemble. La petite en demande d’attention constante et la surcharge de boulot de ses parents avaient failli avoir raison du couple et par extension, de leur famille. Quant à moi, je profitais d’un moment de vide entre deux missions pour mon boulot. Ce moment où les managers veulent te faire croire que tu vis une période difficile et que tu dois vite trouver une mission sinon la déprime est assurée, l’horrible inter-contrat ! Moi je voyais ça comme des jours de congés offerts généreusement, question de point de vue j’imagine. Alors pour éviter de « m’ennuyer », j’avais proposé de prendre la petite chez moi à Paris et faire découvrir la vie de citadin à ma nièce préférée.
    
    Je l’adore Mimi et j’ose croire que c’est réciproque quand elle me saute dans les bras pour s’envoler plus d’une semaine loin de ses parents alors que deux ...
    ... jours chez mamie, sans sa maman, semblent insurmontables. Elle adore Paris aussi d’ailleurs, elle reste éveillée tard le soir pour entendre les bruits de la nuit, préfère visiter l’ancienne maison de Nicolas Flamel plutôt que de monter en haut de la Tour Eiffel, s’émerveille dans les couloirs du métro et prend la pause devant des boutiques dont elle n’aurait même pas soupçonné l’existence. Ce fût d’ailleurs très dur de la sortir d’une boutique dans laquelle on vendait des épées, des robes de princesses et des bouteilles « d’hydre au miel ».
    
    Un soir où il faisait particulièrement chaud, Mimi voulut devenir une grande. Elle voulait faire comme Tonton Binouze, un vieil oncle de la famille, aux repas de Noël : crier et rire pour rien. Encore aujourd’hui, je n’ai fichtrement aucune idée de pourquoi j’ai accepté, ou bien est parque Mimi avait encore fait ses yeux trop mignons.
    
    Je voulais faire découvrir à ma nièce autre chose qu’un vieux PMU où on trouve surtout des bonhommes bourrus qui se torchent à la bière pas chère. On se mit en route vers un bar un peu geek, avec des consoles de jeux vidéo et des jeux de société en libre-service. Evidemment, ma gamine allait tourner au coca et cocktails sans alcool, je suis inconscient mais pas débile. Étrangement, tout se passa bien dans le bar. Les gens regardaient Mimi courir partout pour célébrer ses victoires aux jeux contre Tonton, avec tendresse, et levaient leur verre à sa victoire ou trinquaient même avec elle. Moi je jouais mon ...
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