1. Cohésion d'entreprise (11)


    Datte: 17/01/2023, Catégories: Transexuels Auteur: Mlle_Helened, Source: Xstory

    ... dans un quartier où les boutiques se comptaient sur le bout des doigts. Et encore, il ne s’agissait que de boulangerie et de petits commerces de bouche.
    
    — On ne devait pas aller faire du shopping ? s’inquiéta Elodie alors que Sandrine se garait.
    
    — Oui, mais non, finalement, répliqua-t-elle.
    
    Elle se tourna vers Elodie.
    
    — Bon, je vais te parler franchement. Si j’étais un homme, je dirais qu’on est garé devant ma garçonnière. Avec une copine, je loue un petit studio dans lequel on se retrouve pour s’envoyer en l’air.
    
    Elodie ouvrit des yeux comme des soucoupes.
    
    — Tu trompes ton mari ? demanda Elodie qui n’en revenait pas.
    
    — Oui, mais qu’avec des femmes. Et aujourd’hui, j’ai envie de toi.
    
    — Au moins, ça a le mérite d’être clair. Et qu’est-ce qui te dit que je vais accepter ?
    
    — Quand on arrive à vivre avec un homme que l’on a convaincu de vivre en femme, je pense qu’on a une certaine ouverture d’esprit. Et puis, tu as dit que tu avais déjà essayé, mais sans apprécier.
    
    — Et tu penses me faire changer d’avis ?
    
    — Je vais essayer en tout cas.
    
    — Et si j’accepte, comment tu vas faire croire qu’on a fait du shopping ?
    
    — Disons que j’ai tout prévu, répondit Sandrine avec un sourire enjôleur.
    
    — Tu as vraiment tout prévu. Qui sait qu’on est là ?
    
    — Personne. A part ta chérie qui connaît mes intentions, mais qui m’a dit de me démerder.
    
    — Comment ça ?
    
    — Il ... elle a vite compris que j’étais attirée par les filles et que si je voulais ...
    ... coucher avec toi, il ne fallait pas que je compte sur elle pour te mettre dans mon lit.
    
    — Je vois, je vois...
    
    Elodie resta silencieuse un moment.
    
    — Bon, reprit Elodie, tu me la fais visiter, ta garçonnière ?
    
    Un grand sourire illumina le visage de Sandrine.
    
    — Et voilà, tu as tout vu ou presque, dit Sandrine en fermant la porte de la studette. Il y a une salle de douches derrière la porte.
    
    En effet, le meublé d’à peine vingt mètres carrés ne contenait qu’un clic-clac déplié, une petite table et deux chaises. Deux verres séchaient sur le bord de l’évier. Une bouilloire avec des boîtes de thé et une machine Senséo montraient que l’appartement était vivant.
    
    — C’est mignon, commenta Elodie.
    
    — Comme toi, répondit Sandrine en faisant glisser la bretelle de la robe sur l’épaule.
    
    Elle approcha ses lèvres d’Elodie qui se laissa faire, non sans une appréhension. Elle accepta le baiser et la langue qui, elle aussi, voulait visiter.
    
    Très vite, les mains de Sandrine se firent baladeuses, glissant sur les seins lourds.
    
    — J’adore tes seins. J’aimerais avoir les mêmes.
    
    — Si tu veux, je te les donne ! Tu n’imagines pas combien c’est chiant.
    
    — Oui, je me doute un peu. N’empêche ...
    
    Sandrine fit glisser la robe, dévoilant la poitrine encore enfermée dans son écrin de dentelle. Elle les lécha à travers le tissu.
    
    Elle envoya la robe au sol en caressant les hanches, passant sur les fesses avant de revenir sur le sexe.
    
    — Humm, coquine, ça a l’air de te ...