1. Ma Logeuse Ch. 09


    Datte: 01/09/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: byomrouge, Source: Literotica

    ... donner de plaisir »
    
    Carole était un peu perdue, elle regardait alternativement Hélène et moi…puis je la vis rougir un peu.
    
    « Tu veux dire, avec ses doigts….avec sa bouche ? »
    
    Un grand sourire illumina le visage d’Hélène qui vint s’asseoir à table avec nous pour prendre son café.
    
    « Oui, bien sur…mais pas seulement »
    
    Je commençais à nouveau à me sentir mal à l’aise à les entendre parler de choses aussi intimes comme si je n’étais pas là et je décidais d’y mettre fin.
    
    « Mesdames, nous avions dit que nous vivions ’normalement’, est-ce que vous pensez que c’est une discussion décente ? »
    
    Elles partirent toutes les deux d’un rire nerveux.
    
    « Oui, tu as raison, mes frasques avec mon jeune locataire ne regarde pas Carole…tant qu’elle ne souhaite pas que cela la regarde. »
    
    Fidèles à leur habitude, elles partirent en coup de vents sitôt leur déjeuner avalé tandis que je montais prendre ma douche.
    
    Dans l’après-midi, Hélène me téléphona pour me dire qu’elle ne rentrerait pas le soir. Je me doutais que Bertrand était rentré de voyage mais, bien que ressentant toujours une boule dans l’estomac à l’idée qu’Hélène allait passer la soirée avec lui, je n’en éprouvais plus la jalousie maladive du début.
    
    Carole arriva vers 19h. J’étais en train de travailler dans le salon, nous nous fîmes la bise et elle vit ce que je faisais.
    
    « Mon pauvre Pascal, je t’ai pris ta chambre »
    
    « Ne vous inquiétez pas, je peux aussi bien travailler là »
    
    « Si tu veux, tu peux ...
    ... travailler sur ton bureau, ça ne me gêne absolument pas »
    
    « Merci Carole, alors je le ferai quand vous n’êtes pas là. J’ai préparé le repas, voulez-vous un apéritif ? »
    
    « Ah oui, ma foi, c’est pas de refus. Si tu as du martini et du gin ? »
    
    Elle était installée dans la banquette quand je lui servis l’apéritif demandé. J’avais moi même pris un fond de scotch, ayant besoin d’un peu de cœur au ventre pour affronter cette soirée sans Hélène.
    
    Elle me cueillit à brûle-pourpoint.
    
    « Es-tu heureux Pascal ? » « Oui Carole, plus que je ne l’ai jamais été »
    
    « Il n’y a rien qui te manque ? »
    
    « Comment vous dire…ce qui me manque, c’est parce que je l’ai donné à Hélène qui me le rend au centuple. Je bénis chaque matin le jour ou je l’ai rencontrée »
    
    Elle baissa les yeux…regardant son verre
    
    « Tu l’aimes ? »
    
    « Oui, plus que tout »
    
    « Tu sais ce qu’elle fait ce soir ? »
    
    « Oui, elle doit être avec Bertrand »
    
    « Et ça ne te gêne pas »
    
    « Les premières fois, ça m’a détruit. J’en pleurait de jalousie. Et puis Hélène a réussi à me convaincre que les rapports qu’elle entretenait avec Bertrand et les rapports qu’elle avait avec moi était de deux natures différentes. Et maintenant, ça va mieux…je ne dis pas que ça me fait plaisir, mais ça va mieux »
    
    Elle leva les yeux vers moi.
    
    « Tu es très mûr pour ton âge »
    
    « J’ai vécu en quelques mois des choses que beaucoup de gens ne vivent pas dans toute une vie »
    
    « Quoi par exemple ? »
    
    « Sans rentrer dans les ...
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