Tombés du ciel (34)
Datte: 08/01/2023,
Catégories:
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: Yojik, Source: Xstory
... sentit partir. La bouche de son copain se colla à ses lèvres et il lui semblait qu’il buvait tout ce qu’elle expulsait.
Ugo se releva en s’essuyant les lèvres avec la manche de sa chemise. Victoire n’y tenant plus, elle l’embrassa à pleine bouche et il répondit à son baiser avec la même passion silencieuse. Ils finirent par se rajuster et attendirent que la voie soit dégagée pour sortir de là. Ils retournèrent dans le salon où Victoire eut la sensation que plusieurs personnes avaient conscience de ce qu’ils avaient trafiqué. Pour se donner contenance et, pour elle au moins, faire passer le goût de l’autre en bouche, ils prirent une bière et en burent un peu.
La soirée avait bien avancée et Victoire pensait rentrer mais Ugo ne semblait pas de cet avis. Elle attendit un moment mais il voulait rester encore un peu plus. Elle n’eut pas le loisir d’argumenter que les copains de son petit-ami l’embarquèrent dans un jeu à boire. Elle le laissa faire quelques minutes mais en eut vite marre. Elle fatiguait, il était tard, lui devait bosser à son garage le lendemain. Et surtout, leur séance dans le bureau ne l’avait pas tout à fait rassasiée. En plein jeu, elle se plaignit auprès de son copain qu’il était temps ; quelques sifflets et moqueries accueillirent ses propos mais elle n’y prit pas garde. Ugo sembla déçu et ne parvint pas à la faire changer d’avis.
De toute façon, elle était maitresse du temps, c’était elle qui conduisait et la moto d’Ugo était chez elle : il ...
... n’avait donc plus qu’à suivre. Sur le chemin du retour, Ugo ne lâcha pas un mot et Victoire pensa que, malgré ses dires, il était lui aussi fatigué. Arrivés chez Franck, elle voulut le remercier pour la soirée :
— Merci, Ugo, c’était sympa cette soirée.
— Mouais, on aurait pu rester !
— Mais j’étais fatiguée, moi !
— Tu aurais pu te reposer dans une chambre ! Et me laisser m’amuser un peu ! dit-il un ton plus haut.
— C’est pas grave. La prochaine fois on fera ça.
— Oui, répondit-il plus doucement.
— Et puis, il faut que tu te lèves pour aller bosser demain.
— Oh, c’est bon, t’es pas ma mère, s’agaça-t-il.
— Dis, ton patron, il a pas envie de voir arriver un mécano avec des cernes sous les yeux et la gueule de bois.
— Ooohh, ça va, ça va, répondit-il plus énervé.
— D’ailleurs, je trouve que tu bois un peu trop en soirée. D’accord je conduis mais quand même...
— Bah, justement si tu conduis. Je peux me faire plaisir !
— Oui. Mais calme-toi un peu. Arrête de crier ! s’agaça-t-elle en retour.
— Je ne crie pas ! hurla-t-il. J’ai pas besoin de toi.
— Je te surveille pour ton bien.
— Tu me surveilles ? Non, mais tu crois quoi ? J’ai pas besoin d’une salope, d’une pute qui se fout à poil à la première occasion. Tu parles d’une surveillance !
— Hey, tu fais chier là ! T’as pas à me parler comme ça. Connard, va !
* * *
— C’est là qu’il m’a frappé. Deux fois.
— Et tu es partie ? Tu t’es sauvée ?
— Non, c’est lui qui s’est enfui. ...