Xscape (3)
Datte: 31/08/2018,
Catégories:
Divers,
Auteur: D3lta, Source: Xstory
... queue à plein nez, et j’adore ça.
Je ne perds pas de temps, je me débarrasse en un battement de cils de mon peignoir, mon pull, mes baskets et mon jean. Je caresse le tissu de mon boxer pour prévenir mon plus fidèle compagnon que les festivités vont commencer. Il frétille d’impatience.
Il me faut d’abord de la lumière. J’envoie mes mains à la recherche d’un interrupteur et ils rencontrent un mur de carrelages, lisse et froid. Il ne me faut que quelques secondes pour trouver, à hauteur de mes épaules, un petit loquet encastré dans le mur. Je l’actionne et des néons s’allument en grésillant, jetant leur lumière froide sur un décor de vestiaire de salle de sport. Voilà pourquoi ça sent autant l’homme...
Mon excitation ne s’en retrouve que décuplée. Combien de fois j’ai pu fantasmer sur les petits culs musclés et les paires de couilles pendantes de mes coéquipiers de football, tous hétéros malheureusement, dans ce genre de vestiaires, après les matchs... Il m’est même arrivé une fois ou deux de traîner un peu sous les douches de manière à me retrouver seul, l’occasion parfaite pour jouer avec la veuve poignet sur un des bancs, là où quelques secondes plus tôt les autres avaient posé leur cul vierge à jamais.
Dans ces vestiaires-là aussi, il y a des bancs. A vrai dire, tout est là dans les moindres détails. Des portes-manteaux en fer aux paniers pour les chaussures sales, en passant par un ballon traînant dans un coin où la lignée de casiers dont certains sont ...
... ouverts.
Je m’approche du premier qui se présente à moi. Une gourde vide y est abandonnée. Mauvaise pioche.
Le deuxième, un peu plus loin, n’est pas plus intéressant. Je n’y trouve que des emballages de barres protéinées. Quand je regarde à l’intérieur du troisième en revanche, je crie intérieurement victoire.
Un boxer traîne esseulé sur la petite étagère. Un boxer blanc, aux coutures soigneusement étudiées pour maintenir tout à sa place et mouler avantageusement le paquet. Je le renifle et m’enivre. Il sent la bite...
J’imagine un footballeur en plein effort, en sueur, sa bite tressautant à chacune de ses foulées dans son boxer blanc moulant... C’est beaucoup trop kiffant pour que je reste sage. Je vire mon caleçon, l’envoie balader avec le reste de mes vêtements et me frotte la queue sur le morceau de tissu. L’effet est immédiat. Mon acolyte se réveille, autant pour le contact doux et agréable du tissu que pour tout ce que cela amène de fantasmes et d’excitation.
Il me faut moins d’une minute pour être raide. Je savais que venir dans ce genre d’endroit était l’idée du siècle...
Je me force à ne pas me laisser totalement aller à mes instincts. J’enfile le boxer pour continuer à profiter de cette sensation jouissive et pars fouiller le dernier casier ouvert, celui tout au bout de la ligne. Cette fois, c’est un magazine qui m’attend. Le genre de revue pornographique sur papier glacé que l’on trouvait encore parfois chez les libraires avant que ce métier ne ...