1. Négociation pas si difficile (2)


    Datte: 04/01/2023, Catégories: Hétéro Auteur: Agnan, Source: Xstory

    Je sais que Thomas s’est confié à vous récemment. Ne soyez pas gêné, je ne viens pas vers vous pour savoir ce qu’il vous a raconté. Je veux juste aussi profiter de vos oreilles indiscrètes.
    
    Il a sûrement dû vous parler de nous en détail. Nous nous connaissons depuis 5 ans. J’ai tout de suite su que c’était lui. Après la fin de mon école d’architecture, nous nous sommes installés ensemble. Nous avons concrétisé notre amour il y a un an avec la venue de notre petit Hugo.
    
    Tout débuta un soir ordinaire. Je rentrais du bureau. Thomas finissant plus tôt était allé chercher Hugo à la crèche. Il m’attendait dans le salon. Avec sa voix d’enfant qui sort d’une grosse bêtise, il m’annonça frontalement qu’il était bloqué au travail notre semaine de Noël. C’était le début d’une soirée épouvantable. Plus je le poussais à contester la situation, à trouver une solution avec ses collègues, plus il s’enfermait, honteux. Je ne reconnaissais pas, mutique face aux micro-ondes, regardant le petit pot d’Hugo se réchauffer.
    
    Son fatalisme me rendait folle, plusieurs mots violents sortirent de ma bouche. Il les recevait sans répondre. Ses insultes ne ricochaient pas, ils s’enfonçaient en lui. Pourtant bien que douloureuse, la situation créait en moi une turbulence presque agréable, une réminiscence de la polarité du couple amant, loin des enjeux primaires couche/biberon des derniers moins centrés autour d’Hugo.
    
    Autour de l’heure du coucher, ma déception retomba doucement. Allongée à côté ...
    ... de lui dans le lit, mon excitation persistait. La colère initiale sous l’œil nouveau de la culpabilité, se métamorphosait en fébrilité. On pouvait faire ce Noël chez nous. J’ai été trop dure. Je souhaitais une réconciliation, je voulais le retrouver en moi, en nous. Lui en chien de fusil, s’occupait à fixer le mur opposé.
    
    Je me rapprochais de lui, accolant mes seins contre son dos. Mes mots avaient blessé, mes mains pouvaient soigner. Sa ligne de défense avait toujours eu une grande faiblesse, je savais où attaquer. Je glissais ma main contre son caleçon, massant son sexe à travers le tissu. A chaque frôlement, je sentais sa chair se durcir. Je l’agrippais tendrement contre le coton et masser outrageusement le mâle entre mes doigts. Brusquement, dans un mouvement de recul, il chassa ma main.
    
    — Pas ce soir, désolé je ne suis pas d’humeur.
    
    Je ne trouvais le sommeil que plusieurs heures plus tard, vexée, honteuse et surtout inquiète. C’était la première fois que Thomas se refusait à nos jeux. Les derniers mois avaient été difficiles, pour nous deux. Outre le changement de mon corps, la fatigue, le stress, je sentais Thomas différent.
    
    Depuis quelques semaines, j’avais retrouvé mon corps et mes envies d’avant l’accouchement. La semaine dernière, nous avions refait l’amour la première fois depuis le retour de maternité. Il était sur moi, doux, maladroit, trop respectueux. Alors qu’il tâtonnait sa tête entre mes seins, sa bouche contre mon téton, je transposais sur sa ...
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