1. Le piège. (15)


    Datte: 02/01/2023, Catégories: Transexuels Auteur: hélène75, Source: Xstory

    Ma vie d’étudiant poursuit son train-train quotidien, rythmé essentiellement par les jours de cours qui s’enchaînent sans fin. Je me suis habitué à cette cage qui emprisonne mon sexe et aux toilettes comme sous la douche, je fais avec. Cependant, dès que je commence à avoir des pensées lubriques, lorsque je regarde ma mère arpenter la maison en tenue sexy ou lorsque je déambule devant les boutiques du boulevard de Clichy, ma captivité me pèse et je suis obligé de glisser discrètement une main dans mon pantalon pour trouver une position pas trop douloureuse.
    
    Depuis nos dernières joutes incestueuses, ma mère ne me parle plus de sexe et je n’ose pas aborder avec elle le problème de la cage. Parfois, lorsqu’elle voit que je me contorsionne pour ne pas trop souffrir de mon encagement, elle a un petit sourire, mais ne dit rien.
    
    A plusieurs occasions, je l’ai surprise au téléphone et il m’a semblé qu’elle parlait de moi. Elle dit à son interlocuteur.
    
    — Oui tu as raison. Il va falloir passer à l’étape suivante et bien lui faire comprendre ce que nous attendons de lui.
    
    Lorsqu’elle voit que je suis là à l’écouter, elle clôt sa conversation téléphonique par un laconique.
    
    — Je dois te quitter. On en reparle bientôt,
    
    puis elle me dit.
    
    — C’est un collègue de l’hôpital qui me parlait de l’un de nos patients.
    
    Puis elle se détourne et se dirige vers la cuisine en ondulant un peu du popotin. Tout ceci est bien étrange ! Parfois, je me demande si elle n’est pas de ...
    ... mèche avec Monsieur Dubout, mais je me rassure ensuite en me disant que ce n’est pas possible, que je me fais des idées et que je ne dois pas me prendre la tête. Carpe diem !
    
    Ce midi, alors que je suis au restaurant universitaire à déjeuner avec des copains de la fac, mon téléphone bipe. Je jette un coup d’œil et constate que c’est un mail de Monsieur Dubout. Je décide toutefois d’attendre d’être seul et plus tranquille pour le lire afin d’éviter que l’on regarde de trop près ce que je fais. Kévin, l’un des gars assis avec nous, annonce alors.
    
    — Vous ne trouvez pas que la professeure de philosophie ancienne est encore mal foutue pour son âge ? Moi je la trouve assez bandante !
    
    Florian lui répond.
    
    — Oui, c’est vrai. Elle a encore de beaux restes ! Il parait qu’il n’y a pas meilleur que les femmes matures.
    
    S’ensuit un échange de propos plus ou moins scabreux sur les femmes mures et leurs performances sexuelles. De l’avis de beaucoup, ce sont des femmes expérimentées qui peuvent devenir de vraies salopes si elles se lâchent. Pour quelques-uns, il n’y a pas mieux pour un jeune homme puceau qui souhaite perdre sa virginité dans de bonnes conditions. A ce moment de la conversation, Johann, un ami de longue date, me demande mon avis. Aussitôt, je fais un gros mensonge en déclarant.
    
    — Moi, c’est une sœur de ma mère qui m’a dépucelé quand j’étais plus jeune. J’étais en vacances chez elle près du bord de mer ; un soir, nous nous sommes retrouvés tous les deux au lit. Un ...
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