1. Le souffle du dragon - Partie 6


    Datte: 31/12/2022, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Briard, Source: Hds

    ... souvenir. J’ai payé ma dette à la société. Dette qui, si elle a été cruelle, m’a été salutaire pour expier mes fautes, et me reconstruire. Je suis une autre femme aujourd’hui. Une femme plus forte, plus sûre d’elle aussi. »
    
    « Mais aimez-vous réellement Franck ? »
    
    « Plus que tout. Sa compréhension, sa compassion et son amour m’ont littéralement sauvé la vie. Sans son soutien, j’aurais certainement mis fin à mes jours, car je n’aurais plus eu de raison de vivre. J’aime profondément mon mari. Il est ma chair, mon sang, mon âme. Cette épreuve, autant douloureuse pour nous deux qu’elle le fut, m’a renforcée dans mon souhait de passer le reste de ma vie auprès d’un être aussi loyal, sincère, fidèle et aimant. Je veux le rendre le plus heureux des hommes et lui donner des enfants. »
    
    « Je l’espère sincèrement Claire. Voyez-vous, je ne lui ai jamais avoué mes sentiments. J’ai toujours su qu’il vous aimait toujours, malgré ce que vous lui aviez fait subir. J’ai longtemps cru qu’il ne s’en remettrait pas et qu’il se tournerait vers un autre amour. Mais j’ai trop d’affection et de respect pour lui pour ignorer à quel point il vous aime encore. Ne ratez-pas cette deuxième chance Claire, c’est la femme militaire qui vous le dit, parce que, sachez-le, moi je ne vous raterai pas. Si je sais un jour qu’il souffre à cause de vous, je serai impitoyable. »
    
    « Maëlle, je ne sais pas si je mérite votre amitié, mais vous êtes une femme exceptionnelle et vous méritez qu’un homme de la ...
    ... veine de mon mari vous aime et vous rende heureuse. C’est ce que je vous souhaite du plus profond de mon cœur et vous suis reconnaissante de n’avoir rien tenté auprès de Franck pour nuire à notre amour. Pour cela, ma gratitude pour vous est infinie. »
    
    « Bien, je vous ai dit ce que j’avais sur le cœur. Je ne sais pas si j’aurai la force de vivre cette amitié. Je vous ai plainte, vous savez, je ne me suis jamais réjoui de votre situation. J’ai toujours senti que vous étiez une femme perdue, entrainée malgré elle dans une déchéance qu’elle n’avait ni provoquée ni pût empêcher. Je vous souhaite d’être heureuse avec Franck. Au revoir. »
    
    Le lendemain, Franck attendait Claire devant la porte de la prison. Elle se précipita vers lui et se jeta à son cou. Elle l’embrassa profondément.
    
    « Mon amour, je suis la plus heureuse des femmes. Rentrons vite chez-nous. »
    
    Ils montèrent en voiture et prirent le chemin de la base. Mais il bifurqua à l’intersection des deux principales avenues de la ville et prit la direction opposée.
    
    « Mais, où allons-nous ? »
    
    « C’est une surprise. »
    
    Il s’arrêta devant un charmant pavillon avec un joli porche en pierres de taille. Il lui prit la main et la mena jusqu’à la porte d’entrée.
    
    « Pour commencer une nouvelle vie, j’ai pensé qu’il nous fallait une nouvelle maison. »
    
    Il l’a porta dans ses bras et la fit entrer.
    
    « Voilà notre nouveau chez-nous. »
    
    Il la reposa et lui fit visiter le logement. Ils s’assirent sur le grand canapé du ...