1. Cheat-Code - LvL 11: Aggro


    Datte: 31/08/2018, Catégories: Contrôle Mental, Auteur: byBen_Clover, Source: Literotica

    ... son poing et, son regard toujours planté dans le mien, s'installa sur le tabouret le plus éloigné.
    
    — Pas facile d'être populaire, commenta à demi-voix la jolie goth en posant ma tasse de café enfin prête sous mon nez. Je m'occupe de lui, t'inquiète pas de ça pour l'instant. (Elle jeta un œil dans mon dos et sourit.) J'ai l'impression que tu auras pas le temps de te caféiner. (Elle tendit un doigt en direction de la vitrine.) Voilà Émilie. La rousse là-bas.
    
    Une jeune femme aux cheveux rouges vifs tirés en une queue de cheval stricte descendait la rue d'un pas vif. Un sac en bandoulières battait ses reins. Elle ralentit à l'approche du bar, scruta l'intérieur, sourit, puis reparti de plus belle.
    
    « -5mn25s ».
    
    Crotte. Je doutai que Marie patiente un quart d'heure nue comme un ver dans une chambre inconnue. La pensée de ce corps magnifique, qui n'attendait que moi, envahit mon esprit. Qu'est-ce que j'allai encore me mettre dans les ennuis alors que je n'avais qu'à remonter une volée d'escaliers pour en profiter?
    
    Je croisai le regard inquisiteur de Mélissa. Purée de Jésus sur son bâton. Je ne devais pas perdre de vue que la retorse goth détenait les réponses que je cherchai. En plus, quitte à m'être lancé à pieds joints dans son défi tordu, il serait un peu idiot de reculer maintenant. Ma timidité, et ma libido, allaient devoir prendre sur elles!
    
    Je me précipitai vers la sortie. Émilie s'éloignait déjà en bas de la rue, direction le métro. Je pressai le pas pour ...
    ... la rejoindre, mais mon pantalon se liguait contre moi à coup de glissades intempestives le long de mes jambes
    
    — Hé! criai-je. Vous là-bas. La rousse!
    
    Aucune réaction, à part deux trois badauds qui me regardèrent avec le respect dû à des pestiférés.
    
    J'avais lancé mon pouvoir de suggestion au pif, droit devant. La rousse et deux types dans son sillage se retournèrent, l'air étonné. Cool, effet de groupe! J'agitai une main, l'autre toujours occupée à m'éviter un demi strip-tease. Émilie m'observait enfin, les yeux ronds, une icône vide flottant au-dessus de son crane.
    
    Alors que je me rapprochai, elle extirpa une paire d'écouteurs de ses oreilles. Le peu de courage que j'avais rassemblé s'évaporait par tous les pores de ma peau.
    
    Mélissa n'avait pas exagéré. Comme Marie, Émilie avait énormément de charme. Des collants dépassaient de sous une jupe à carreaux, et elle portait une petite veste beige qui accomplissait le double travail de souligner le feu de ses cheveux, et les contours de sa plantureuse silhouette. Un des boutons, luttant pour contenir sa poitrine, semblait même à deux doigts de me péter au visage. J'aurai volontiers accepté qu'il me déglingue un œil si cela signifiait que l'autre pouvait apercevoir un peu plus du tissu blanc qui maintenait captif - à grande peine - la chair non moins blanche de ses seins. Avec ses traits fins, ses hautes pommettes, et ses grands yeux noirs cerclés de petites lunettes sévères, elle ressemblait à une institutrice ; le ...
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