Revoyons-nous (partie 2)
Datte: 29/12/2022,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: SoleilHedoniste, Source: Hds
[SUITE ET FIN]
Elle est à ma merci.
Le corps tendu, fébrile, plaqué contre la vaste baie vitrée de la suite dans laquelle elle m’a attiré, ses courbes se laissant deviner au travers du tissu de la robe que, bientôt, elle ne portera plus, elle plante son regard dans le mien, comme un ultime défi, une dernière tentative de prendre l’ascendant, d’emporter le duel.
Mais nous savons tous les deux qu’elle a déposé les armes à l’instant même où j’ai saisi sa nuque entre mes doigts. Elle s’est laissé conquérir avec une telle facilité que je devine sans peine ce qu’elle attend de moi.
Je la guide fermement vers le sol, l’intimant de s’agenouiller, ce à quoi elle oppose quelques cris timides, pour la forme. Mais ses yeux s’allument de gourmandise, je le vois bien.
Je n’ai pas besoin de la brusquer pour qu’elle me débarrasse, avec la dextérité des courtisanes, de ma ceinture, puis découvre mon sexe enflé de désir pour son corps parfait.
Il est tendu, comme jamais, offert à sa bouche, qui s’en empare bien vite.
Elle l’entoure de ses lèvres, avec douceur, tandis que ses mains me prodiguent quelques caresses expertes. Je ne lui rends pas la pareille, pas maintenant, me contentant de maintenir une pression sur sa chevelure, comme pour lui rappeler qu’en cas d’interruption malencontreuse du plaisir qu’elle me donne, je sévirai.
Sa bouche se fait plus alerte, tente sans succès d’absorber la longueur de ma verge, mais n’est pas sans lui arracher quelques premiers ...
... soubresauts.
- Putain, y a pas à dire, tu sais y faire… Regarde-moi ! Suce-moi, et regarde-moi, comme la belle salope que tu es.
Ces quelques mots font leur effet. Je n’ai pas pour habitude de parler ainsi à ma compagne, que je trompe à l’instant pour la première fois, mais ce corps parfait, agenouillé devant moi, éveille ma brutalité, physique et verbale.
Si j’ignorais pourquoi, jusqu’à présent, sa réaction sans équivoque à mes mots me fait abandonner toute retenue.
Elle baise mon sexe de sa bouche, comme si son propre plaisir en dépendait, avec une avidité et une douceur mêlées d’une telle manière que je dois lutter pour ne pas, déjà, jouir en elle.
Ses mains caressent tout ce qu’elles peuvent, sans s’interdire aucune surface, aucun recoin ni interstice. Je la domine mais elle me possède, la garce, faisant sienne ma volonté.
Je ne peux pas abandonner, pas maintenant, quand bien même cette succube m’aspire et excite mon désir par ses pressions virtuoses.
Je l’éloigne de ma virilité, sans ménagements, et la relève.
- Déshabille-toi. Entièrement. Maintenant.
Ce qu’elle fait, avec malice et sensualité, sans jamais détourner son regard de mon corps, qu’elle dévore des yeux, dans une sorte d’excitation mêlée de crainte. Je lui tends ma cravate.
- Allonge-toi. Bande-toi les yeux avec. Et ferme-la. Quoi que je te fasse, je ne veux pas t’entendre. Jamais.
Elle s’exécute, prend place dans le lit king-size tendu de draps blancs et attend, les cuisses ...