Mère et fille - Histoires de Sexe

Mère et fille

... Mais ton mari… ?
— Avec mon mari, c’était en missionnaire, le devoir conjugal du bon chrétien pour lequel le plaisir est un péché, tout le reste était sale et vicieux.
— Et tu as supporté ça toutes ces années ?
— Avais-je le choix ?
— Suis-moi.

Ils se retrouvèrent sur le lit de la chambre initialement dévolue à Madeleine et qu’elle occupait désormais.

Marie perdit vite toute notion du temps et des réalités, plongée dans un océan de plaisir, comme si tout son corps était devenu un gigantesque bouton d’amour qu’un archet enchanté faisait vibrer. Elle enchaîna plusieurs orgasmes en criant. La petite mort paracheva le délire des sens lorsqu’il la pénétra à la hussarde, la cassa sauvagement à coups de boutoir et la remplit de sperme.

Ils récupérèrent, blottis l’un contre l’autre.

— Ce que tu m’as fait est fabuleux, je n’aurais jamais cru qu’un tel plaisir soit possible.
— Je te le referai, tu as bien du retard à rattraper après le désert dans lequel tu as vécu avec l’autre cul béni. Finalement, ça a été un second dépucelage pour toi ?
— Tu te trompes. Il y a des choses que tu ne sais pas. J’avais été dépucelée à seize ans par un prêtre ami de mes parents et qui m’a mise enceinte. Pour étouffer le scandale, on arrangea un mariage à la sauvette avec une punaise de sacristie, recrutée dans la sphère des intégristes. Ce Samaritain des bénitiers accepta de me prendre en charge et de reconnaître ma fille. La reconnaissance des siens lui valut un prestige et une place ...

... au soleil dans sa communauté dont il n’aurait pu rêver.
— Mais alors, Madeleine…
— Oui, tu as compris, Madeleine a pour père génétique le prêtre suborneur. Elle n’est pas la fille de ton ancien voisin. Et il ne manquait pas de le lui rappeler lorsqu’elle faisait mine de réticence : « fille impure » et pour moi « femme pécheresse ». En fait, tu viens de procéder au troisième dépucelage, de loin le meilleur !
— Mais pourquoi êtes-vous restées avec lui ?
— Moi pour la protéger, elle pour me protéger. C’était faire équipe dans l’adversité.
— Question indiscrète : au lit, comment ça se passait avec lui ?
— C’était nul : il n’est jamais parvenu à me faire jouir. Le vrai père de Madeleine, lui au moins, me faisait jouir, ce salaud. Mais dès qu’il a été question de grossesse, je ne l’ai plus revu. Dans ma famille, on a essayé de me culpabiliser : ce serait moi qui l’ai tenté ou provoqué. Et c’est pour échapper à cette culpabilité à laquelle, jeune et naïve, je commençais à croire moi-même que j’ai accepté que l’autre imbécile me mette la bague au doigt. Je veux encore te remercier pour la baise extraordinaire que tu m’as offerte.
— Il y en aura d’autres, d’ailleurs je sens que ça me travaille déjà, dit-il en insérant un doigt dans sa chatte.
— Nooon ! Stop ! L’heure tourne, il y a les enfants à chercher à l’école ! J’ai juste le temps de reprendre une douche.

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Madeleine rentra nettement plus tard que d’habitude, l’air joyeux. Louis n’en fut pas dupe, quoiqu’un ...