La mini - Histoires de Sexe

La mini

... vraiment bien en phase.

— Seb, mets-toi à la hauteur de la camionnette, là. On va lui offrir un spectacle.

Notre bagnole à sa gauche attire le regard du conducteur, un artisan probablement, cinquante ans, dégarni. Il ouvre de grands yeux en découvrant le spectacle de ces deux folles en minijupe. Je le regarde à la dérobée, attends un peu. Il ne freine ni n’accélère ; j’en déduis que le spectacle égaye sa tournée.

— Il a l’air d’apprécier, je dis à Seb en écartant les jambes.

Je le vois faire signe à son passager, qui se penche pour profiter aussi. J’adore ! Je vois que dans leurs têtes se livre la bataille entre la répulsion du tabou (les « tantouzes »), la fascination, et l’inavouable envie !

— Ils ONT l’air d’apprécier ! Regarde Seb !

Je vois Seb jeter un œil à droite. Ce petit jeu d’exhib’ m’excite. On doit être tous les quatre à 120 pulsations minute !

Avec ma main droite, je sors mon engin déjà bien enflé, puis ma main gauche se glisse sous la mini de Seb. Les deux gars ont l’air comme hypnotisés. Là je les regarde franchement, et leur fais signe avec le pouce levé et un grand sourire.

— Vas-y Seb, c’est bon, accélère.

On continue ces petits jeux innocents jusqu’à l’arrivée à Guérande. On se gare sur le parking de la Maison des Paludiers, et on sort les vélos sous les yeux franchement réprobateurs des indigènes. On met nos petits sacs à dos, et hop en rut. Et en route !

Quel plaisir se rouler dans ce paysage magnifique, de voir Seb et sa ...

... mini devant, de sentir l’air lécher mes cuisses ! Seb arbore un grand sourire. Je le double, et me mets à pédaler en danseuse même si c’est plat. Je suis sûr qu’il se rince l’œil, derrière. J’adore. On se balade pendant une petite heure, faisant quelques détours et pauses avant d’arriver au parking de Pen Bron. On gare les vélos, et on marche à travers la pinède vers la plage.

— Remonte un peu plus ta mini, Seb. J’ai envie de voir ta belle bite devant, et la naissance de tes jolies fesses derrière.

Et je fais de même avec la mienne.

— J’adore cette odeur de pins, dit-il. On se croirait en Provence.
— C’est vrai que c’est délicieux. Le soir ici, c’est plutôt l’odeur des pines : tu sais que c’est un lieu de drague gay le soir en été ici ?
— Oui, on m’a dit ça.

Je le prends par la taille, et nos pas s’accordent. Il passe son bras sur mes épaules. J’aime sentir son cul balancer. Ma main passe sous sa mini et trouve le contact de ses fesses bien fermes. Je joue avec la ficelle du string entre ses fesses, la fais claquer.

— C’était bon de te caresser dans la voiture. Tu as aimé ? Je demande.
— Divin. J’ai failli venir. J’ai jamais senti autant d’attirance pour le sexe ; je suis comme en état second. La libido en délire. Je ne pense qu’à ça. J’en veux plus, je suis en rut comme jamais.
— Ça me fait super plaisir que tu dises ça, parce que c’est pareil pour moi. J’ai envie de te faire l’amour.

Il se penche sur moi et pour la première fois nous nous embrassons. Sa ...