La mini - Histoires de Sexe

La mini

... Tiens, reprends des forces.
— Merci, Jacques.

Et on croque dans nos sandwichs, que nous avalons prestement.

— J’ai pris des yaourts et des biscuits pour le dessert. Tu veux ?
— Volontiers, merci.

J’aime son langage châtié. J’aime aussi le voir en tailleur, la mini remontée et sans rien dessous. Est-ce par maladresse ou par perversité qu’il fait tomber une cuillerée de yaourt sur son membre ? Je pencherais pour la seconde hypothèse …

— Oh ! s’exclame-t-il en rigolant.
— T’en fais pas, je vais nettoyer. Étends-toi.

Il s’étend sur le dos sur sa serviette, la tête appuyée sur son sac. Il a un début d’érection. Je le saisis par les hanches, approche lentement ma bouche, et donne des coups de langue sur le yaourt, puis sur tout son manche. Quel pied !

— Hummm, délicieux ce yaourt. Il est à quoi ?
— À la banane, bien sûr !
— Allez, on y va.

On se rhabille, nous prenons nos sacs, et on repart à travers la pinède. Il fait sombre sous les pins à cette heure-là, et on devine quelques silhouettes déambulant à la recherche d’un coup, certains signalant leur présence avec une lampe de poche.

— Regarde à 2 h, là, les mecs qui bricolent.

Je tourne la tête dans la direction indiquée par Seb. En effet, un gars est agenouillé devant l’autre, laissant peu de doutes sur leur activité.

— Oh shocking, je dis. Vraiment c’est dégoûtant ! Aucune morale. Où va la France ?
— Tiens, on n’est pas les seuls intéressés, dit-il en tendant le menton à gauche.

En ...

... effet, un autre gars arrive, la bite à l’air, se dirigeant vers les deux premiers.

— Bon, allez mon chou, on a eu notre compte aujourd’hui, je dis en reprenant la marche.

Il met sa main sur ma fesse gauche, et je lui glisse un bisou.

— J’espère que tu ne m’as pas mis enceint au moins. J’ai pas pris mes précautions.
— T’es con ! répond-il en rigolant.

Quand on arrive aux vélos, il fait quasi nuit noire.

On roule doucement à travers les marais salants, de front.

Quelques voitures nous doublent, et j’imagine leurs commentaires en voyant dans les phares nos culs fendus par nos strings et dépassant de nos minis !

— Je suis pas près de trouver un autre gars avec qui partager ce genre d’expériences, dit Seb.
— Peut-être, mais si on t’avait demandé il y a une semaine si tu vivrais ce que tu vis, tu n’y aurais pas cru. Alors bon, tout est possible.

On arrive à la voiture, y range les vélos, et on s’installe.

— J’ai encore faim, dit Seb. On va se faire un casse-croûte chez moi ?
— Allez, montre-moi tes talents de cuisinière.

On remet les vélos dans sa voiture, et on part. Rassasiés de sexe, on se calme un peu pendant le retour. On discute de boulot, voyages, blabla. J’aime sa conversation vivante et intéressante. Tout juste si je lui caresse la nuque pendant qu’il pose sa main sur ma cuisse. Il est 23 h 30 quand nous arrivons chez lui à Nantes, quartier Procé.

— Allez, je vais te faire un casse-croûte, le petit sandwich est déjà loin.
— OK, ma p’tite ...