Une chute de vélo (1)
Datte: 19/12/2022,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Mandrakke, Source: Xstory
... téléphone !
L’infirmière répond et raccroche :
— J’arrive tout de suite.
Puis elle quitte la salle en refermant la porte. Je me retourne vers Julie qui me reprend contre elle.
— Tu es très gentil, tu ne m’as pas laissé tomber. Merci.
Je réponds avec un bisou dans le cou, puis un autre. Elle ne cherche pas à me repousser, je m’enhardis et j’ouvre un peu mes lèvres pour un autre bisou plus appuyé. Pour toute réponse, elle resserre encore son emprise de ses bras. Je sors ma langue pour lui poser sur le cou et remonter lentement vers son oreille.
— Hervé ?
— Oui ?
J’ai relevé ma tête, j’ai plongé dans son regard clair et presque envoutant.
Sa main gauche est remontée jusqu’à ma nuque qu’elle presse gentiment pour me rapprocher de son visage nos lèvres se frôlent, se touchent, s’unissent, s’apprivoisent et s’entremêlent bientôt rejointes par nos langues qui se cherchent, s’enroulent, s’aventurent, à droite, à gauche, pour une exploration en règle.
Mon sexe serré dans mon pantalon me fait mal.
Toc-toc !
Quelqu’un entre. Nous interrompons notre activité.
— Comment ça va les amoureux ?
Un médecin entre, suivi par deux infirmières.
— Bon, j’ai une bonne nouvelle pour vous : vous allez pouvoir rentrer chez vous, mais pas d’activité sportive pendant trois mois au moins. Vous devrez voir un kiné et je vous fais un arrêt de travail pour trois semaines. Evitez aussi les escaliers pendant quelques jours. Le kiné vous donnera les détails. ...
... Avez-vous des béquilles à la maison ?
— Juste une, répond Julie avec un petit sourire.
— Ce n’est pas assez, répond le médecin en m’adressant un clin d’œil. Il en faut deux, et du modèle médical ! Voici les ordonnances pour les calmants, le kiné et les béquilles, l’arrêt de travail. Bonne soirée, vous pouvez rentrer.
— Merci docteur !
L’infirmière me donne un fauteuil roulant pour y déposer Julie et la raccompagner à la voiture.
Sur le trajet, elle redresse la tête en arrière pour me regarder dans les yeux. Elle frôle ainsi la bosse de mon pantalon. Son sourire est magnifique, je m’arrête, je me penche en avant pour l’embrasser.
Arrivé à la voiture, 22h30, il fait nuit à présent. Une fois installée dans la voiture, je rapporte le fauteuil à l’accueil de l’hôpital et reviens vite à la voiture.
— Où habitez-vous Julie ?
— Tiens ? On ne se dit plus "tu" ?
Mon éducation respectueuse avait repris le dessus.
— Heu ... Oui désolé, où habites-tu ?
— Au 4ème, sans ascenseur...
— Hein ?
Julie éclate de rire, un rire cristallin, clair en parfaite harmonie avec son visage, sa silhouette, sa sensualité. Comment est-ce possible qu’elle soit célibataire, attirante comme ça ?
Elle se penche vers moi, et m’embrasse langoureusement. Je ne résiste pas, je lui rends son baiser. Sa main se pose sur mon genou et commence à remonter lentement ma cuisse. De mon côté j’aimerais bien la caresser aussi, mais j’ai peur de lui faire mal à ses écorchures. Sa main a ...