1. Coordinateurement Vôtre


    Datte: 30/08/2018, Catégories: fh, inconnu, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fsodo, aventure, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... déhanché…
    
    — Maintenant, à nous, cher Directeur. Je vais faire vite et bien. En ces temps de crise, n’est-il pas indécent de s’octroyer une augmentation de trente-sept pour cent, doublée d’un bonus se calculant en millions d’euros ? Est-ce bien raisonnable ?
    — Je… je suis le PDG de cette banque privée, euh… je ne pense pas avoir de compte à rendre à l’État…
    — Même si ce même État a financé votre trou en caisse ?
    — Avec intérêts, quand même, Monsieur le Coordinateur, avec intérêts !
    — En temps normal, vous ne vous gênez pas d’empocher quelques intérêts quand vous prêtez l’argent de vos clients… Me trompé-je ?
    — Ce… c’est mon métier… Monsieur le Coordinateur, mon métier !
    
    Le Coordinateur se cale dans le fauteuil, la robe courte toujours en main. Il semble jouer avec le « chiffon » soyeux. Il reprend :
    
    — Mon métier, c’est de faire en sorte que cet État fonctionne. Ce n’est pas pour rien si mes collègues et moi avons fait, il y a quelque temps, un coup d’État pour nettoyer un peu le paysage.
    — Je… je suis au courant… Vous avez surpris tout le monde…
    — En effet, comment oser songer que des députés, des sénateurs de divers bords, des industriels, aidés par des militaires, décident de s’unir afin de restaurer l’ordre perdu. C’était un beau projet à mettre en place ; ça tombait bien : dans une autre vie, j’étais analyste, je suis simplement passé de la théorie à la pratique, tout simplement.
    — Je suis au courant, c’est vous qui avez pour ainsi dire… coordonné ce… ...
    ... projet, comme vous dites.
    
    Le Coordinateur pose la robe sur son genou, son ton se fait moins convivial :
    
    — Vous avez fait une grosse bêtise, avec votre augmentation et votre bonus. Le pire fut le manque total de discrétion. Mais voilà, tout le monde le sait, et moi, logiquement, je ne puis me permettre que quelqu’un, même vous, sorte du rang.
    — Mais… c’est une banque privée !
    — Peu importe, privée, publique ; j’ai dit « tout le monde », et si quelqu’un commence à n’en faire qu’à sa tête, les autres, comme des moutons, suivront.
    — C’est une banque privée, j’ai le droit de…
    — Rien du tout. Je vous propose un deal : vous rentrez dans le rang, et j’oublie cette incartade. Sinon…
    — Sinon ?
    — Sinon, je me ferai un plaisir de vous jeter en pâture aux médias et à vos petits copains qui n’ont pas vraiment apprécié la « méthodologie » employée par vos soins. Eux aussi, ils se sont « sucrés », mais dans la plus totale discrétion. Même si rien ne m’échappe, voyez-vous… Rien.
    — Et si…
    — Si vous n’obtempérez pas, n’oubliez pas de vous enfuir bien loin de notre beau pays… Le plus loin possible et discrètement, si cet adverbe vous dit quelque chose. Parce que si je vous retrouve, je me ferai un plaisir d’affréter un avion pour vous ramener dare-dare. À moins que ce ne soit l’un de vos collègues qui le fasse avant moi, et ce, de façon moins… légale, dirons-nous.
    
    Triple-P s’affaisse dans son large fauteuil directorial. Il ne sait pas s’il doit plus redouter les sous-entendus du ...
«1234...15»