1. Souvenirs 03


    Datte: 16/12/2022, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: bytrouchard, Source: Literotica

    ... rejoigne.
    
    Je m'approche d'elle et déboutonne deux boutons de son chemisier. Ainsi, on peut facilement voir sa poitrine opulente dans son soutien-gorge pigeonnant. Je lui dis alors :
    
    - Tu vas traverser le parking jusqu'aux toilettes puis tu reviendras.
    
    Je la vois hésiter. Le chemin est long et ça l'oblige à passer devant la rangée de camions stationnés. Elle me regarde, sûrement en espérant que je plaisante. Je gronde :
    
    - Dépêche-toi salope!
    
    Elle se détourne et commence à s'éloigner de moi d'un pas peu assuré, tout en tirant sur le bas de sa jupe. Il faut dire que cette jupe au ras des fesses, ses talons hauts et son décolleté vertigineux attirent les regards. Son cul se balance alors qu'elle avance sur le parking. Elle jette des coups d'œil de tous les côtés.
    
    Il ne se passe pas beaucoup de temps avant que des chauffeurs l'aperçoivent. Ils n'en croient pas leurs yeux. Certains commencent à siffler. Ma tante accélère le pas. Malheureusement pour elle, sa jupe a tendance à remonter et sa poitrine rebondit. Elle n'a de cesse d'essayer de tenir sa jupe en place avec une main et de couvrir sa poitrine avec l'autre.
    
    Bientôt les remarques fusent :
    
    - Coucou ma belle!
    
    - Ne cours pas, viens faire un bisou!
    
    - C'est tout à toi tout ça?
    
    - Viens visiter mon camion beauté!
    
    - Tu dois avoir froid poulette! Viens, le vieux Raymond va te réchauffer...
    
    Je sens que Nicole est effrayée. Elle se rue presque dans les toilettes. Après 10 bonnes minutes je la ...
    ... vois ressortir. Elle a une toute autre démarche, elle se tient droite, le menton relevé. Elle bombe la poitrine comme pour dire à tous ces hommes « Je ne suis pas pour vous ». C'est une vraie bourgeoise habillée en pute. Devant la nouvelle assurance de ma tante, les camionneurs sont un peu décontenancés et n'osent plus crier ou siffler. Un seul m'apostrophe lorsque Nicole me rejoint :
    
    - Tu as de la chance petit, profites en bien!
    
    Je me contente de sourire tout en remontant dans la voiture. Avant que Nicole redémarre, je lui demande :
    
    - Que s'est-il passé? Tu étais bien fière sur le retour, pourquoi?
    
    - Tous les hommes sont des dégueulasses, je vaux beaucoup mieux. Tous ces camionneurs sont des frustres, des malpolis. Je ne fais pas partie de leur milieu.
    
    - Ah bon! Et si j'avais décidé de te laisser avec eux?
    
    Ma tante décide alors de se rebiffer :
    
    - Écoute moi Didier, jamais je ne me soumettrai à ce genre d'homme. Je t'obéis, car je ne peux faire autrement. Mais jamais je ne fréquenterai ces hommes.
    
    Je sens qu'il faut que je reprenne les choses en main, ma tante reprend trop d'assurance. Je la regarde fixement d'un œil méchant et je dis d'une voix dure :
    
    - TU VEUX LA PRISON ET LE DÉSHONNEUR DE TA FAMILLE ET LE CHÔMAGE ENSUITE? TU SERAS OBLIGÉE DE TE PROSTITUER POUR VIVRE PLUS TARD, C'EST-CE QUE TU VEUX?
    
    Elle me regarde et baisse la tête, penaude. Puis elle dit doucement :
    
    - Non Did... pardon, non Monsieur!
    
    - Bien! Alors écoute-moi bien grosse ...
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