1. Sieste d'été


    Datte: 30/08/2018, Catégories: fh, couple, vacances, Oral init, tutu, Auteur: Olympe, Source: Revebebe

    C’était un après-midi d’été, la température était caniculaire depuis quelques jours et la chaleur nous abrutissait un peu. Nous avions déjeuné sous l’ombre du saule pleureur du jardin, non loin de la piscine. Nous avions la chance de passer les vacances dans cette vieille maison de campagne qui m’avait vue grandir, j’en connaissais chaque recoin et le potager était mon refuge préféré.
    
    Cette année-là, je t’avais proposé de te joindre à nous, nous nous fréquentions depuis quelque temps et notre histoire me semblait si limpide que je ne craignais pas que tu rencontres ma famille.
    
    Nous étions donc à table, entourés de mes frères et sœurs et de leur ribambelle d’enfants qui couraient autour. Un café d’après déjeuner et déjà la digestion s’alliait aux températures élevées pour nous emporter dans une douce langueur et nous laisser somnolents.
    
    Je me suis levée et j’ai déclaré à la cantonade :
    
    — Je vais faire une sieste !
    
    Le reste de la famille a vaguement acquiescé et je t’ai regardé fixement en essayant de te dire avec les yeux de me rejoindre. Nous avions cette coquetterie de ne pas aller nous reposer ouvertement ensemble, comme pour ne pas rendre évident que la sieste sage pouvait cacher un autre programme bien plus sulfureux.
    
    Je me suis ensuite dirigée vers la vieille bâtisse en pierre en suivant le chemin bordé de lavande. Notre chambre était protégée de la chaleur par d’épais murs en pierres apparentes qui – heureusement pour nos voisins – étouffaient nos ...
    ... fantaisies nocturnes.
    
    Le lit faisait face à la porte et je m’y suis étendue d’une façon que j’espérais gracieuse, mais qui ressemblait plutôt à un sac en toile qu’on laisse tomber sur le sol.
    
    Depuis petite j’avais cette habitude de ne pas me coucher dans le sens réglementaire du lit ; j’aimais avoir les pieds légèrement dans le vide et la tête un peu en arrière. Plus jeune, cela me permettait de voir – ou d’espionner, chacun son point de vue – le potager où s’affairait mon grand-père pendant de longues heures.
    
    À présent nous nous occupons nous-mêmes du jardin, mais je n’avais jamais perdu cette habitude qui te laissait un peu perplexe. Mes longs cheveux bruns étaient étalés autour de mon visage et faisaient un contraste fort avec le drap clair. À la campagne je portais un maillot de bain presque en permanence ; par 38 degrés, nos journées se résumaient plus ou moins à des allers et retours entre la piscine et les points ombragés du jardin.
    
    Le maillot du jour était un bikini marron qui s’accordait plutôt bien avec ma peau bronzée et la couleur noisette de mes yeux. Il couvrait les formes généreuses que mon amour du bon fromage empêchait de disparaître. J’ai tout de même la taille fine : un ancien amant disait que ma silhouette est celle d’une contrebasse ; je trouve l’image jolie.
    
    Ma main jouait distraitement avec une mèche de cheveux quand un grattement derrière la porte m’a indiqué ton arrivée.
    
    Un sourire échangé, je me souviens t’avoir trouvé si beau avec ton ...
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