Divagations sur l'oreiller
Datte: 29/08/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
frousses,
grossexe,
amour,
cérébral,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
miroir,
noculotte,
BDSM / Fétichisme
Oral
pénétratio,
jeu,
aventure,
fantastiqu,
merveilleu,
Auteur: Someone Else, Source: Revebebe
... y avait Mylène, la DRH, qui s’était chargée de me dire de prendre rapidement mes cliques et mes claques tout en m’expliquant – sans vraiment me convaincre – qu’elle était désolée de ce qui se passait, qu’elle avait le sentiment que cette conception archaïque conduirait un jour l’entreprise à la faillite, mais qu’elle n’y pouvait rien.
Même si sa sincérité m’avait tout l’air d’être feinte, elle avait par contre raison sur au moins un point puisque deux ans plus tard, la boutique mettait la clé sous la porte en laissant une grosse centaine de salariés sur le carreau. Bref…
En attendant et bien que je n’aie pas la moindre idée de ce que je fous là, je m’apprête à toquer à la porte de ce fameux bureau lorsqu’une main se pose sur mon épaule. À ma grande stupeur, il s’agit de Morphée, toujours aussi sculpturale dans sa robe blanche.
— Vous savez que Mylène s’en est beaucoup voulu de ce qui vous est arrivé ?
— Ah bon ? Ce n’est pas l’impression qu’elle m’avait donnée, pourtant…
— Et pourtant je vous assure qu’elle en avait gros sur la patate… Mais ce n’est pas le plus important.
— Ah, et c’est quoi, l’important ?
— C’est que vous êtes dans son rêve, ne l’oubliez pas… Et qu’il serait assez pertinent de ne pas le transformer en cauchemar. Si vous la jouez fin, cela pourrait très bien s’avérer être aussi agréable qu’avec Malika…
Le temps de tourner la tête, la belle a disparu. Il ne me reste plus qu’à taper à la porte.
— Entrez !
Par rapport à la réalité, ...
... strictement rien n’a changé. Simplement, l’état d’esprit n’étant plus tout à fait le même, je me surprends à m’attarder sur les courbes de notre chère DRH. Indiscutablement, si elle consentait à sourire de temps en temps, ce serait une très jolie femme… D’autant que, malgré le tailleur strict qui lui tient d’uniforme, elle reste quand même relativement sexy. Est-ce parce que sa jupe laisse deviner deux très jolies jambes gainées de noir ou sa position légèrement penchée en avant qui m’offre le loisir de loucher dans son décolleté ?
— Emmanuel, je vous ai fait venir parce que…
J’ai beau savoir que je ne suis pas dans la réalité, le souvenir de cet endroit m’est encore douloureux… Et quelque chose me dit que si je ne veux pas que l’expérience malheureuse que j’aie connue ici reprenne le dessus et que tout cela prenne une tournure désagréable, le mieux est d’expédier le sérieux le plus vite possible. Bref, je ne lui laisse pas le temps de s’éterniser.
— … parce qu’on vous a demandé de me jeter. Je suis au courant.
La stupéfaction se lit sur son visage.
— Mais…
— Et vous ne cautionnez pas la direction, je le sais aussi, mais vous allez me virer quand même.
— Mais…
— Ne vous fatiguez pas, Mylène, je sais tout ce qu’il y a à savoir. La seule chose que je ne sache pas, c’est si vous acceptez mon invitation à souper ce soir à la Corne d’Or.
Alors là, j’avoue, c’est un peu plus que du culot… Mais après tout, qu’est-ce que je risque ? Une gifle ? De toute façon, nous ...