1. Divagations sur l'oreiller


    Datte: 29/08/2018, Catégories: fh, hplusag, frousses, grossexe, amour, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme miroir, noculotte, BDSM / Fétichisme Oral pénétratio, jeu, aventure, fantastiqu, merveilleu, Auteur: Someone Else, Source: Revebebe

    ... finir, toujours loin des regards…
    
    Et ensuite ? Eh bien, lui décrocher son soutif, ce n’était pas possible puisqu’elle n’en portait jamais, sa poitrine était à la fois menue et incroyablement ferme. Comment je le sais ? Eh bien, parce qu’à défaut de n’avoir jamais eu accès à son entrejambe, elle ne se faisait pas prier pour me laisser les palper et les palper encore !
    
    Seulement, moi, j’aurais bien aimé passer à quelque chose de plus adulte… Et pas uniquement à l’horizontale : l’emmener au cinoche, au resto, en boîte, tout cela faisait partie de mes projets d’autant que mes grands-parents me prêtaient régulièrement leur petite Fiat – encore un détail dont il serait bon de se souvenir – et que j’étais donc presque libre de mes mouvements.
    
    Alors, bien sûr, empilant refus sur refus, j’ai posé des questions, encore des questions, toujours des questions… Et lorsque les explications me parvinrent enfin – et encore, par l’intermédiaire de sa môman – elle me scotcha sur place : elle, la mère, s’en moquait éperdument puisqu’elle me trouvait plutôt mignon et sympathique, mais son père, lui, n’accepterait jamais que sa fille sorte, et encore moins se marie, avec quelqu’un qui n’était pas musulman. Le choc des cultures, cela s’appelle ! En même temps, tout s’expliquait, et notamment pourquoi elle tenait tellement à ce que notre liaison – ou pseudo-liaison, en fait – reste secrète puisqu’à l’écouter, son paternel aurait été capable de la tuer ou de la renvoyer à ...
    ... Casablanca…
    
    Bref, je vous passe les détails suivants, la seule chose vraiment importante était qu’il m’avait fallu pas mal de temps pour la chasser de ma tête. Cependant et grâce à quelques amis communs, j’avais appris que, quelque temps après, son cher daron lui avait enfin trouvé un mari adepte de l’islam 100% pur jus, pur sucre qui s’était empressé de lui coller trois lardons – oui, je sais, un comble pour un musulman – à la suite, avant de se barrer avec tout le pognon du ménage, mais en prenant bien soin de lui laisser un polichinelle dans le placard !
    
    Et là, alors qu’elle est aujourd’hui devant moi, avec son quintal bien sonné, ses cheveux aussi gras que gris et ses fringues délavées, que dire ? Que t’as vraisemblablement eu une vie de merde, mais que je suis désolé de te dire que tu l’as bien cherchée ? Et qu’en vérité, là, tout de suite, c’est mon éducation qui me retient parce que c’est surtout une formidable envie de t’envoyer te faire foutre jusqu’à la lune qui me submerge… Mais, vu la foule autour de nous, il serait peut-être malvenu de faire un esclandre, essayons plutôt de faire mine que rien, comme disait Coluche.
    
    — Bien sûr que je te reconnais, Malika… Comment vas-tu ?
    
    Là-dessus et comme je m’y attendais, la voilà partie à me raconter sa vie, ses tracas divers et variés avec ses enfants dont deux sont en prison, ses deux petits-fils qu’elle ne voit plus, son éternel besoin d’argent et tout le reste… J’en suis à me demander comment je vais me débarrasser d’elle ...
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