Divagations sur l'oreiller
Datte: 29/08/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
frousses,
grossexe,
amour,
cérébral,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
miroir,
noculotte,
BDSM / Fétichisme
Oral
pénétratio,
jeu,
aventure,
fantastiqu,
merveilleu,
Auteur: Someone Else, Source: Revebebe
... qui vient de s’asseoir dans le fauteuil où je me trouvais quelques instants plus tôt.
— Ne baissez pas la tête, vous êtes et vous devez rester une citadelle aussi désirable qu’inaccessible. Et cessez de vous préoccuper de ce que notre ami puisse apercevoir votre intimité, les reines ne s’attardent pas sur ce que voient les manants.
En fait d’intimité, j’ai une vue imprenable sur son adorable petite touffe rousse et sur son sexe proprement dit. À mon corps défendant, j’en attrape une trique à enfoncer des clous.
— Voilà qui est mieux… Marchez, maintenant.
Le problème, c’est que notre demoiselle a certes l’habitude de marcher avec des talons, mais certainement pas avec de telles échasses. James s’en agace quelque peu, et se saisit d’un livre posé sur une petite table quasiment invisible dans la pénombre.
— Veuillez prendre cet ouvrage et le poser en équilibre sur votre tête… Voilà. Maintenant, n’y touchez plus et essayez de le garder ainsi sans bouger.
Pour maintenir cette stabilité, il n’y a pas trente-six solutions : il faut se tenir la tête haute et rester totalement imperturbable. Après quelques tâtonnements, le bouquin est immobile.
— N’oubliez pas de sourire et d’être fière, Élodie… Maintenant, essayez donc de faire quelques pas.
Houla ! Marcher en talons ne doit pas être tous les jours facile, mais le faire ainsi perchée et en s’efforçant de maintenir une position aussi improbable relève de la gageure. J’interviens.
— Maître, puis-je lui tenir ...
... la main quelques instants afin de l’aider quelque peu ?
— J’allais vous en prier…
Quoique n’ayant jamais été femme – même si, au pays des rêves, je vais finir par me méfier – je me doute bien qu’au-delà de tout le reste, ne pas savoir où l’on pose les pieds en hauts talons ne simplifie pas la tâche. Je l’accompagne quelques mètres, jusqu’à ce qu’elle me lâche la main, puis se tourne vers James, visiblement fière du résultat.
— Alors, maître James, comment me trouvez-vous ?
— Même si tout n’est pas encore parfait, vous commencez à ressembler à la femme telle que je la conçois… Maintenant, passons à la suite. Veuillez ôter votre chemiser et votre jupe.
Pendant l’espace d’un instant, je crois avoir mal compris… Élodie hésite.
— Je vous en avais parlé au téléphone. Vous allez vous déshabiller et nous continuerons les exercices.
Là, sans hâte, elle commence à retirer chaque bouton de son chemisier. James approuve.
— C’est très bien, restez fière quoi qu’il arrive. C’est cela, n’hésitez pas à soutenir mon regard. Soyez plus dure : les hommes ne sont que des cafards qui ne méritent que votre dédain.
Encore une fois, j’ai du mal à la reconnaître… Et quand la jupe rejoint le chemisier sur le sol, un frisson traverse l’assistance, bien présente faute d’être visible. Il faut dire que le spectacle vaut le détour… Je ne sais ce qui m’impressionne le plus : ses petits seins hauts perchés, ses longues jambes mises en valeur par ses bas, sa toison rousse encadrée par ...