1. À la recherche d'un nouvel équilibre (12)


    Datte: 04/12/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: JVincent, Source: Xstory

    ... Parce que ça n’avait pas encore commencé ? J’acquiesce d’un hochement de tête décidé que transmet la cravache.
    
    Il se met alors à me tapoter délicatement sur tout le corps avec la mèche, sans ordre précis. Je ne peux rien anticiper. Chaque contact me surprend, avec un discret claquement. Dans un premier temps, ce traitement est plutôt agréable car il s’apparente plus à un enchaînement de caresses appuyées que de coups. Aussi étrange que cela puisse me paraître, celles distillées avec précaution sur mes seins et mon vagin me font du bien.
    
    Mais bien vite, le rythme et l’intensité des coups s’accélèrent. Leur répétition et leur accumulation finissent par les rendre d’abord désagréables, puis franchement douloureux. Heureusement, Anthony évite maintenant soigneusement les parties les plus fragiles de mon corps pour se concentrer sur mon dos, mes bras, mon ventre, mes fesses et mes jambes. La douce chaleur qu’il avait fait naître cède peu à peu la place à des picotements de plus en plus intenses, puis à une franche brûlure aux endroits les plus exposés.
    
    Désormais, à chaque contact, je me tortille en gémissant dans mon bâillon. Je salive abondamment et de la bave ruisselle sur ma poitrine jusqu’à mon ventre, créant une irritation supplémentaire. J’ai l’impression d’être en feu !
    
    Alors que je me sens au bout de ce que je peux supporter, prête à demander grâce, Anthony s’interrompt, place à nouveau la cravache sous mon menton pour redresser un visage qui avait tendance à ...
    ... piquer vers le sol.
    
    — Prête pour le bouquet final ?
    
    Je me sens blêmir. Qu’a-t-il concocté ? Serais-je capable d’en supporter plus ? Mais abandonner si près du but serait vraiment dommage. J’acquiesce à nouveau.
    
    Anthony détache alors mes mains du collier.
    
    — Mets-toi à quatre pattes en appui sur tes avant-bras, cuisses écartées autant que tu le peux et cambrée à fond.
    
    Rongée par l’inquiétude autant que par une rage naissante, je m’exécute.
    
    La claque sèche et très appuyée qui s’abat sur ma fesse droite me fait sursauter et quitter la position. Anthony me rappelle à l’ordre en tapotant l’intérieur de mes cuisses et le creux de mes reins de la mèche de sa cravache. Hésitante, je reprends la position à contrecœur.
    
    La fesse gauche subit le même sort avec un claquement sonore. Je maîtrise le sursaut et reprends spontanément la position que j’ai encore quittée.
    
    Probablement rassuré par cette forme de consentement, Anthony se lâche alors totalement et un véritable déluge s’abat sur mes fesses déjà meurtries. Je pleure sous mon bandeau, serre les dents tellement fort sur le gode-bâillon qu’il me semble l’avoir à moitié coupé. Je bave à flots sur le sol. Mais je ne bouge plus. Je subis stoïquement cet assaut final. Mes fesses sont en feu. Elles doivent être écarlates, violacées peut-être.
    
    À cet instant, je ne sais plus si je l’aime ou si je le hais, si j’ai envie de le frapper ou de lui faire l’amour, de le faire souffrir à son tour ou de lui faire du bien. Je ...