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Le Club - Partie 09
Datte: 29/08/2018, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: byAgentChelateur, Source: Literotica
... adversaire était un flambeur. -Montrez vos jeux, ordonna le croupier. Delphine s'exécuta en première, fière de son carré d'as. La petite foule qui suivait la partie poussa des petits cris d'acclamations et elle se sentit libérée d'un poids. Puis l'hispanique posa son jeu et son monde s'écroula. -Quinte flush, annonça le croupier. Delphine regardait la suite de Valet - 10 -- 9 -- 8 -- 7 de cœur posée à moins d'un mètre d'elle et qui signifiait qu'elle venait de s'endetter pour plusieurs années de salaire. L'hispanique ramassa les jetons et ne se priva pas de glisser la reconnaissance de dette dans sa poche. Delphine quitta la partie sans un mot, sous le choc. Elle se posa au bar, prostrée. Elle fut tirée de ses noires pensées par l'odeur acre d'un cigare. -C'est une somme énorme que vous me devez désormais mademoiselle Rugol, annonça l'hispanique en s'asseyant à côté d'elle. -Je vous rembourserais jusqu'au dernier centime, promit -- elle tout en savant qu'elle n'en aurait jamais les moyens. -Mais je n'en doute pas une seconde mais nous pouvons négocier des modalités. Je vous propose d'en parler tranquillement autour d'un verre, demain. Je suis le propriétaire d'un petit bar que je suis en train de rénover, ce sera l'endroit idéal. Qu'en dîtes -- vous? -Ce sera très bien, accepta Delphine qui de toute façon savait qu'elle ne devait pas froisser cet homme. J'y serais, monsieur... monsieur? -Diaz. Guillermo Diaz. Θ Le bar de Guillermo Diaz ...
... n'était pas facile à trouver. Il se trouvait dans une ruelle étroite du quartier historique. Quand il lui avait donné l'adresse, Delphine l'avait localisé par erreur au cœur des quartiers rénovés. Il s'agissait de ces anciens quartiers mal famés de Lilleland que les habitants appelaient naguère « la cour des miracles » et qu'un vaste projet immobilier avait totalement réhabilité voici une dizaine d'années. Delphine n'avait jamais vraiment connu cette « cour des miracles » ; elle n'avait que 16 ans quand elle avait disparue sans laisser de regrets mais elle s'était dit qu'un homme comme Diaz ne pouvait qu'avoir acheté l'un des bars à la mode qui pullulaient dans les quartiers chics qui l'avaient remplacée et où il lui arrivait de traîner. Elle se trompait. Le « Fundo » se trouvait dans une rue adjacente qui avait gardé le caractère insalubre de l'époque précédente. Il était situé dans une impasse et sa porte s'enfonçait dans un sous -- bassement. Vraiment, si elle n'avait pas su que ce bar existait, elle ne l'aurait jamais trouvé. Le bar était fermé. Ce qui n'était pas surprenant puisque Diaz lui avait dit qu'il était en rénovation. Elle tapa et une un homme chauve et barbu au visage désagréable lui ouvrit. Elle recula devant cet homme à la mine peu avenante. -J'ai rendez -- vous avec monsieur Diaz. -Oui, répondit l'homme en dévoilant un sourire malsain. Il vous attend. Elle suivit cet homme d'assez petite taille et assez gros portant un tablier de cuisinier. Le bar ...