1. Christine : confidences et romance


    Datte: 02/12/2022, Catégories: ff, fff, gymnastiqu, caférestau, douche, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme caresses, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... c’est tout !
    
    Chantal accepta le contrat. Il ne lui restait qu’à espérer que ses filles s’entendent aussi bien avec Babette qu’elle-même avec la mère de celle-ci.
    
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    De son côté, Christine se préoccupa d’assurer la liberté de son prochain week-end dès son retour chez elle. Elle mit à profit une absence des enfants en téléphonant à ses parents « pour prendre des nouvelles ». Elle évoqua en passant une invitation pour le week-end prochain, qu’elle devrait probablement décliner afin de ne pas abuser de la bonne volonté de sa voisine en lui imposant de garder sa progéniture un jour férié.
    
    Les grands-parents, qui vivaient une retraite selon leurs vœux dans l’arrière-pays, sautèrent évidemment sur l’occasion pour proposer instamment d’accueillir leurs petits enfants. La question étant réglée, Christine annonça le soir même à ceux-ci, comme une chance, que Papy et Mamy viendraient les chercher vendredi après-midi pour passer deux ou trois jours chez eux, au milieu des légumes bios et des petits oiseaux.
    
    La surprise fut reçue avec enthousiasme par les garçons. Elle dépita quelque peu la fille. La perspective de couplets sur la nature, de sarclages salissants, ou de fatigantes promenades en forêt, l’inspirait très moyennement. Elle revendiqua vivement le droit d’y échapper, et, d’abord, celui de connaître la raison de cette décision maternelle qui arrivait de façon impromptue.
    
    — Je suis invitée vendredi soir, expliqua Christine, par la mère de ...
    ... ton amie Brigitte, tu sais.
    — D’abord, c’est pas mon amie, corrigea Babette. Ensuite, je rentre comment ?
    — Par le car scolaire, pour une fois ! Mais tu as raison, je dirai à Papy de venir samedi.
    
    C’était décevoir les petits frères sans satisfaire la grande sœur. Christine laissa mariner leurs réclamations opposées, mais objectivement convergentes, avant d’avancer l’hypothèse que Babette aurait pu l’accompagner chez Chantal si celle-ci le voulait bien.
    
    — Mais puisque tu me dis que Brigitte n’est pas ton amie… regretta-t-elle.
    — J’ai pas dit ça, protesta sa fille qui entrevoyait une échappatoire au pensum. Je veux dire que je ne la connais pas très bien… Mais c’est bon, je viens avec toi.
    — Il faut d’abord que je demande. Mais si c’est oui, tu ne feras pas la tête, chez Chantal ?
    — Non, je te le promets, Maman.
    — Bon ! Après tout, qui sait si vous ne deviendrez pas copines, Brigitte et toi ?
    
    Christine émit un gros soupir apparemment résigné. Intérieurement, elle était ravie. L’échange téléphonique de confirmation avec Chantal les enchanta toutes les deux.
    
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    Pour Chantal le vendredi tant attendu commença tôt. Il lui fallait rejoindre à pied son travail – une bonne demi-heure de marche – et solliciter un collègue qui la dépose à midi et des poussières au bus qui la conduirait à proximité du gymnase. C’était son idée d’utiliser la seule voiture de Christine au retour afin de la guider plus facilement. La suggestion de se retrouver au ...