1. Tout pour le faire craquer (1)


    Datte: 02/12/2022, Catégories: Gay Auteur: Platony, Source: Xstory

    Trois semaines que je regardais ce pauvre message. Quatre lignes, quatre lignes pour mettre fin à une relation de presque six mois. Je n’étais pas particulièrement triste, parce que c’était la fin honnête à notre désintérêt commun. Nous n’étions pas faits pour être ensemble, et c’était peut-être pour le mieux. Mais putain, quatre lignes.
    
    Quatre lignes, c’était exactement ce que j’ai tapé au moment de mettre ma fiche présentation à jour sur un site de rencontre gay. Maintenant que j’étais fraichement célibataire, et du haut de mes 23 ans, je voulais un peu « profiter » avant ma prochaine relation. Je sais que mon petit air jeune peut encore plaire et j’aime beaucoup ça. Me cheveux bruns courts sont assez génériques, et ma barbe de trois jours ne plaît pas à tout le monde, mais je m’aime comme je suis.
    
    Je n’avais jamais eu de grandes relations avec les hommes, quelques amourettes, mais j’ai toujours ressenti cet attrait pour le sexe masculin, pour cette colonne de chair qui se gonfle dans ma bouche. Rien de sentimental, juste du physique, donc exactement ce que je cherchais en cette période. Je me considère bi, et j’ai mis beaucoup de temps à l’Et puis, de cette scène gay, j’aime la facilité.
    
    Et la facilité, c’est justement ce que j’ai eu : un homme se présentait comme amateur de Glory Holes se trouvait à 600m de chez moi. Une aubaine : je ne pouvais recevoir personne et je dois bien reconnaitre que j’avais un attrait extrêmement développé pour ces trous : je trouve ...
    ... qu’ils me donnent un côté de chienne, qui ne veut surtout pas de visage ou de personnalité. Je peux me lâcher, et ça me plaît.
    
    Pour être franc : ça avait aussi un autre avantage. Je n’avais jamais été plus loin qu’une fellation, et même si j’adore ça -et que je pense être doué, ma virginité anale me pesait à la fois comme un défaut qui m’empêchait de profiter à fond, et une forme d’excitation. Passer pour le jeune puceau qui fait sa première fois avec le daddy du coin, ça a quelque chose de très, très excitant. Peut-être une montée en puissance de mes instincts de soumission qui me poursuivent depuis maintenant trop longtemps que pour les ignorer. Le Glory Hole, dans toute sa simplicité, me préservait d’une relation anale que je n’ai pas envie de calculer : je fais ce que je connais, et ça ne va pas plus loin.
    
    Le contact se fit plus ou moins facilement : on ne se comprend pas, on a du mal à se répondre, à fixer un rendez-vous. Je finis, en insistant, par arracher un rendez-vous en fin de semaine. Il m’indique la route pour rejoindre. Mon niveau d’excitation n’est pas foudroyant, mais ça fera l’affaire, me dis-je un peu déçu du caractère de mon futur amant.
    
    Vint le jour J.
    
    L’attente avait été remplacée, petit à petit, par une excitation qui brulait mon bas-ventre. Je rêvais de sauter sur son engin. Je suis en avance, ce n’est pas grave. Je parcours les 600m qui séparent nos maisons. Comme prévu, sa porte est entrouverte ; comme prévu, je vais vers le fond et vois ...
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