1. Don Juan féminin (2)


    Datte: 29/11/2022, Catégories: Lesbienne Auteur: Faunus, Source: Xstory

    ... poupée qui faisait des acrobaties dans les escaliers. Les miennes portaient des ballerines et des robes. Bon, d’accord, je vais essayer de ne pas abîmer davantage ma..., cette jolie poupée.
    
    Elle ne savait pourquoi elle avait utilisé le possessif, elle s’était aussitôt reprise en espérant que Morgane n’y avait pas prêté attention. Et qu’elle ne se méprenne pas sur ce qu’elle venait de dire. Elle souriait en retirant les chaussures avant de s’attaquer au pantalon. Morgane se laissait manipuler comme une poupée, en la regardant elle put voir qu’elle lui souriait. Elle n’avait même pas dégrafé le bouton du jean. Jusque là, Gaëlle était restée dans l’allée, pour se faciliter la taille elle s’installa sur le lit. Les deux femmes se faisaient face, elle fit glisser la fermeture puis tirant sur les côtés fit glisser le vêtement vers le bas. Ce mouvement fut accompagné par un léger mouvement du bassin, en soulevant ses fesses Morgane avait émis un petit cri. L’infirmière occasionnelle se dépêcha de finir de libérer les jambes.
    
    Maintenant, elle avait sous ses yeux le bas du corps de la jeune femme, cette découverte la fit frissonner. Elle pouvait voir la pilosité à peine masquée par une culotte transparente. Elle ne put retenir un petit gloussement, cela l’amusait de voir qu’elle n’était pas la seule rebelle.
    
    — Qu’y a-t-il ?
    
    — Heu..., ho..., rien..., c’est un réflexe nerveux.
    
    — Je ne te crois pas, j’ai bien vu et entendu.
    
    — Bon d’accord ! ...
    ... Comme moi, tu as des poils sur la foufoune. La mode maintenant c’est d’avoir un mont de vénus totalement lisse. Il paraît que même les hommes n’y échappent pas.
    
    Gaëlle lui avait répondu en accompagnant ses paroles de mimiques expressives.
    
    — Ne me fais pas rire, ce n’est pas gentil. Je préfère comme ça. Avant que tu ne fasses une attaque, j’ai aussi des poils sous les bras.
    
    Assise sur ses talons, elle regardait sa patiente en souriant. Décidément, cette journée n’était vraiment pas comparable aux autres. Elle se déplaça à quatre pattes pour aller vers la tête du lit. Ces mouvements la contraignirent à libérer le tissu de son pantalon qui se coinçait chaque fois qu’elle bougeait.
    
    — Je pense qu’en l’ôtant tu serais plus à ton aise pour te mouvoir dans cette position. Et puis, nous serions à égalité.
    
    — Tu as peut-être raison, mais cela ne serait pas convenable.
    
    — Quand on joue à la poupée, on peut avoir n’importe quelle tenue.
    
    — Tu marques un point, mais jusqu’ici je n’ai jamais eu une poupée aussi bavarde. Tu me sembles intarissable pour quelqu’un qui semble souffrir. Oui, en jouant je leur faisais prendre des poses, mais elles restaient sages et silencieuses.
    
    Morgane se mit à rire tout en lui faisant quelques grimaces. Gaëlle ne savait pas trop si elle grimaçait de douleurs ou si elle voulait la faire rire. Elle sentit rougir quand elle se dit qu’elle allait retirer ce pantalon qui la gênait un peu pour se déplacer sur la couette. 
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