1. De belles vacances (1)


    Datte: 29/11/2022, Catégories: Divers, Auteur: shadowman, Source: Xstory

    ... oui effectivement. Au moins on est pas dérangé par le voisinage.
    
    — Oui ni par le téléphone, car le réseau n’est pas fou fou. Il y a quand même la télé. Par contre pour aller faire les courses c’est vélo ou voiture, car il doit y avoir bien 15 kilomètres.
    
    — Au moins c’est dépaysant, pas de téléphone, pas de voisins, la piscine. Je pourrais me ressourcer.
    
    — C’est le but de vacances après tout. Content que cela te plaise.
    
    Durant le trajet, ma main se pose sur sa cuisse, elle ne dit rien. Quand je m’en aperçois, je retire ma main vivement et lui présente mes excuses, gêné. Je lui explique que c’est un réflexe, car habituellement je fais les longs trajets avec ma copine ^^’
    
    Je suis un peu honteux. Elle me dit que ça ne la dérange pas, elle me demande également pourquoi ma copine n’est pas venue par curiosité. Je lui explique qu’elle n’est pas venue, car je suis tout simplement célibataire, c’est juste une habitude que je n’ai pas perdue, car je ne fais pas souvent des longs trajets, à part pour le boulot, je ne suis pas parti en vacances depuis des années.
    
    Elle est compréhensive, prend ma main délicatement et la repose sur sa cuisse. Je tourne la tête, la regarde, elle me sourit ce qui me fait fondre. Elle a des yeux rieurs qui respirent la joie de vivre, un sourire sublime qui la rend éblouissante.
    
    Je laisse donc ma main sur sa cuisse et me mets machinalement à lui caresser doucement.
    
    Jessica me remercie, car elle aime bien, ça la détend, elle va en ...
    ... profiter pour faire une petite sieste.
    
    Quand elle se réveille, nous sommes sur une aire de pique-nique vide, le coffre est ouvert, le chien n’est plus là, moi non plus.
    
    Je suis parti lui faire faire ses besoins. Je reviens à la voiture, viens à sa hauteur:
    
    — Bonjour la belle au bois dormant, bien reposé ? Dis-je sur un ton rieur.
    
    — Oui merci, on est où ?
    
    — On est un peu après Vierzon, toujours sur l’autoroute. Je me suis arrêté, car ça tape pas mal et il commence à avoir vraiment soif, d’ailleurs tu veux de l’eau ?
    
    — À oui volontiers. D’accord, on est plus hyper loin du coup si j’ai bien suivi ?
    
    Je lui tends la bouteille.
    
    — Tiens. Environ 1h30 je crois quelque chose comme ça.
    
    On continue de discuter pendant qu’elle se dégourdit un peu les jambes, puis on rembarque pour le dernier bout.
    
    Sur le trajet, c’est sa main qui se pose sur ma cuisse cette fois. Je lui demande ce qu’elle fait. Elle me répond sans gêne qu’elle fait comme moi, après tout pourquoi il n’y a que moi qui aurais le droit de me faire plaisir.
    
    Pendant la route, nous discutons de tout et de rien, de nos vies respectives, partageons des anecdotes, parlons de sujets d’actualités tels que le féminisme qui est un combat que je soutiens énormément (ou plutôt l’humanisme).
    
    Nous finissons par arriver, je me gare le long du mur de délimitation du jardin devant la maison.
    
    Nous descendons, elle sort Mitchell du coffre.
    
    J’ouvre le petit portail et commence à lui faire visiter en ne ...
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