Le Manoir des Vices (16) - Histoires de Sexe

Le Manoir des Vices (16)

Point de vue de Coralie

J’ouvre les yeux ; je n’ai jamais aussi bien dormi depuis des lustres. Encore un peu dans les brumes du sommeil, je fais en sorte de ne pas réveiller Melissa et Emilie qui dorment encore, l’une contre l’autre. Voir ces deux corps nus embellis d’érotisme me donne presque envie d’aller les rejoindre. Ce que j’aurais certainement fait si mon ventre ne s’était pas mis à crier famine a ce moment là. J’enfile de quoi être présentable. Cela peut paraître étrange mais, malgré ce qui se passe ici, j’ai du mal à m’imaginer me balader à poil dans le manoir. Je sors de la chambre et je me dirige vers la pièce où l’on avait déposé nos affaires mais je m’aperçois alors que le sac dans lequel reposent toutes nos provisions n’est plus là. L’un des garçons doit probablement être déjà levé et en train de prendre son petit déjeuner, voire même les trois.

En entrant dans la pièce principale, je remarque mon frère déjà assis sur l’une des belles chaises du manoir. Il a juste revêtu un t-shirt au dessus de son caleçon me faisant penser que…

"— Salut frangin. Dis-je en lui faisant un bisou sur la joue.

— Salut sœurette. Répondit-il, d’une voix fatiguée.

— Tu as mal dormi ?"

’’ Coralie calme toi, voyons ! Il ne s’est rien passé entre les garçons, ce n’est pas possible." Je secoue la tête pour tenter d’oublier mes pensées coquines puis je fouille dans nos sacs pour sortir de quoi petit déjeuner. Bien que je sois de dos, mon intuition me dit que Jean ...

... m’observe. Je le sens au fond de moi, la vision que je lui donne doit vraiment lui plaire. Mais je suis sa sœur! Qu’il puisse avoir un moment intime avec Melissa ou Emilie ne me gêne pas mais... Et puis, pourquoi pas ? Un feu brûlant naît en moi, le même qui m’a fait succomber aux caresses de mes deux amies.

"— Un peu… Disons que ce Manoir m’intrigue. Répond mon frère.

— T’intrigue ? Comment ça ? "

Je viens m’asseoir à côté de lui après m’être servie de barres de céréales. Jean me regarde… Non, il me dévore des yeux. Je sens son regard brûler chaque parcelle de ma peau. Je frissonne. Sa main se pose alors sur ma cuisse, à quelques centimètres seulement de ma culotte.

"— Tu...tu sais…q... quoi? Dit Jean dans un souffle. Je t’aime sœurette. "

Jean se trouve maintenant à quelques millimètres de mes lèvres. Je ferme les yeux et goûte sa bouche. Sa langue joue avec la mienne ; son corps s’embrase comme le mien. Mes mains, presque d’elles-mêmes passent sous son t-shirt, puis, dans son caleçon. Je sens qu’il est aussi excité que moi. Mes doigts enserrent son sexe et je me mets à faire de petits va-et-vient, d’abord timides puis plus appuyés. Je l’entends gémir, alors qu’au même moment ses mains glissent sur mon ventre. J’écarte alors les jambes pour qu’il ait bien accès à ma vulve. Sa main se faufile dans ma culotte, ses doigts d’abord hésitants finissent par trouver le chemin de mon clitoris qu’il caresse doucement. Il ne se contente pas de si peu : deux doigts dans ma ...