Salle d'attente - Histoires de Sexe

Salle d'attente

... parfaite inconnue. Bon ! Venez donc à dix-huit heures… et je vais m’arranger pour que vous n’attendiez pas trop longtemps.

La secrétaire ne voulait pas déplaire à son patron et trouva rapidement une solution. Soulagée, Camille raccrocha. Cette petite conversation l’avait bien amusée. Elle mit à profit la fin de la matinée pour mettre de l’ordre dans l’appartement puis, après un léger repas, elle sortit faire quelques courses.

Le soleil était haut en ce début d’après-midi et il faisait chaud dans le quartier piétonnier. Elle avait passé un ample pantalon en fine toile blanche qui dessinait un voile flou autour de ses jolies fesses larges et pleines, et un boléro blousant, bleu turquoise, qui mettait en valeur ses jolies épaules bronzées et sa poitrine généreuse. Son collier exotique, bien en vue au beau milieu du décolleté innocent, se perdait plus haut dans la masse de ses cheveux noirs, coiffés en un carré un peu long, et dont la large frange ainsi que quelques mèches revenaient de chaque côté de son visage. Elle avait longtemps hésité entre un string et une culotte en dentelle. Le temps de passer son soutif elle avait pris sa décision : pas de culotte !

Elle se sentait si bien aujourd’hui, elle avait envie qu’en ce jour tout soit positif après ses six longs mois de sinistrose. Elle réalisait combien elle s’était tout à coup métamorphosée en seulement huit jours, depuis l’arrivée de cette lettre d’embauche. Elle assumait finalement bien les douze kilos qu’elle ...

... avait pris pendant cette période de déprime. C’était après tout grâce à eux qu’elle avait décidé de renouveler intégralement sa garde-robe. Les gens qui la connaissaient avant n’auraient pas reconnu cette jeune femme plantureuse, belle et joyeuse.

Elle réalisa alors qu’elle n’avait pas fait l’amour depuis près d’une année. Depuis qu’elle avait rompu avec sa dernière liaison, elle avait enchaîné les galères, son accident de voiture puis son licenciement et finalement elle était partie pour s’installer ici… et voici que la chance tournait. Et voilà sa libido qui se réveillait, qui la titillait. Cette pensée la fit frissonner de joie et, comme elle passait devant une vitrine, elle tomba nez à nez avec un visage bien connu. Elle approcha de la vitrine où le visage la fixait avec des yeux incrédules. Elle poussa la porte vitrée du magasin de mode…

— Camille !?? Ça alors, c’est bien toi ?

Aurore n’en croyait pas ses yeux. Et Camille non plus. Elle n’avait pas croisé son amie de fac depuis au moins…

— Sept ans ! Tu te rends compte, ça fait sept ans ! lança Aurore en se jetant dans ses bras.

Aurore était aussi blonde que Camille était brune. Et la silhouette de Camille, tout en rondeurs appétissantes, se démarquait également. Son amie était longue et filiforme sans le moindre pouce de graisse superflue. Son corps gracile moulé dans la robe neuve qu’elle venait d’essayer avait quelque chose de félin. Elle portait avec beaucoup d’élégance et de sensualité ce fourreau satiné ...