1. Une autre vie commence. (17)


    Datte: 16/11/2022, Catégories: Hétéro Auteur: Faunus, Source: Xstory

    ... ce bobo.
    
    Charles se tourna en souriant vers la nouvelle venue. Il se dit qu’elle était encore plus belle, la maternité lui avait donné quelque chose de plus, elle rayonnait. Il prit Viviane dans ses bas avant de s’asseoir sur le tabouret se trouvant dans la pièce. Il la vit prendre le crayon hémostatique dans l’armoire à pharmacie et l’appliquer sur la petite coupure.
    
    — Bon, maintenant, un peu de...
    
    — Heu... je pense que cela va aller...
    
    — Ne t’en fais pas mon chaton, une touche de fond de teint pour éviter que ça brille.
    
    — ...
    
    En la regardant sourire, il se dit qu’elle était un peu moqueuse. C’est pour cette raison qu’il avait gardé le silence. Le mot, « maquillage » l’avait piqué au vif.
    
    — Voilà ! Tu es prêt à affronter Samuel et ses questions. J’ai moi aussi très envie de retourner au bureau.
    
    — Mon amour, nous en avons déjà parlé, tu dois profiter du temps qui t’est accordé pour prendre soin de toi et de notre petit trésor.
    
    — Bon, bon, d’accord, mais je trouve ça frustrant. Ha ha ha ! Je pense qu’il vaudrait mieux que tu t’habilles. La vue de ton oiseau m’est réservée. Mon amour, tu ferais bien de bouger tes jolies fesses. Sinon tu vas être en retard, ce qui n’est pas bien.
    
    Pour l’inciter à se lever, Josiane après avoir pris lui prit le sexe en main tirant dessus.
    
    — Hé coquine ! Tu en profites parce que j’ai les mains occupées. Tu pourrais faire attention, il est fragile. Même s’il n’est pas très sollicité en ce moment, il faut le ...
    ... traiter avec égards. Si je suis encore nu, c’est que nous avons pris cette habitude. Hé hé, je dois dire que j’adore te voir dans la tenue d’Eve.
    
    — Fragile, il ne l’est pas tant que cela. J’aimerais bien le manger, mais tu n’as plus de temps. Tu as trop rêvassé devant le miroir. Oui, tu as raison, il faut en profiter tant que notre enfant est petite. Ce n’est qu’ensuite que nous nous conduirons en adultes. Rends-la-moi, elle commence à gigoter, je pense que Viviane a faim.
    
    — Bon, bon, voilà, donne donc le sein à cette petite gloutonne affamée. Oups ! C’est limite, je dois me dépêcher.
    
    Après avoir rendu l’enfant à sa mère, Charles sortit de la salle de bain en riant pour aller se vêtir. Il rit de plus belle quand il sentit un courant d’air sur sa fesse. La main de sa coquine de femme venait de rater son objectif. Jusque là, il avait eu le sentiment d’être dans les temps, maintenant il savait qu’il allait déroger à son habitude. Le directeur financier allait être en retard.
    
    Le trajet dans la Velsatis lui parut à la fois long et court ; c’était la première fois qu’il stationnait le véhicule dans le garage en étant seul à bord. La présence de Josiane lui manquait, jusqu’à ce matin ils ne s’étaient jamais quittés. Il s’était passé neuf jours depuis l’algarade avec le président du directoire. Cette interruption lui avait permis de prendre un peu de recul et d’envisager des solutions pour la suite de sa carrière professionnelle. Une fois le moteur arrêté il se donna encore ...
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