Quatuor (4) : La clé USB
Datte: 14/11/2022,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: ElodieParis, Source: Hds
... matant, c’est un peu cash, mais je ne peux pas tourner autour du sujet. Et j’en suis désolée, sincèrement...
- Et Fred, raconte-moi…
- Oh ben lui il était forcément intrigué par ta chérie, Marion…
- Elle lui plait bien je pense... Et puis on ne va pas se mentir ces deux-là ont envie l’un de l’autre, non ?
- C’est évident, oui...
Caro était pensive
- Donc on sait toutes les deux qu’ils ont envie aussi l’un de l’autre ! renchérit Elodie,
- J’ai toujours eu envie de voir Fred faire l’amour avec une autre femme,
- Tiens marrant car moi j’ai envie de voir Marion faire l’amour à un mec !
La vérité venait de tomber. Les filles burent une gorgée de leur thé et se regardèrent droit dans les yeux, toujours un peu embuées par leur baiser et par ce fantasme commun qu’elles venaient de s’avouer ...
- Sérieux c’est dingue !
Elles partirent en rire et posèrent leurs regards dans le vide comme pour s’imaginer respectivement la scène entre leurs chéris respectifs.
- Ce doit être enivrant de voir son partenaire faire l’amour avec quelqu’un d’autre
- Ils sont si beaux tous les deux, … alors ensemble ! Imagine !?
- Marion est si belle...
- Elle a adoré vous entendre faire l’amour, lâcha Elodie,
- Sérieux, on entend si bien que cela entre les chambres ?
- Oh que oui, je me rappelle encore de la première nuit où j'ai dormi chez vous.
- Ah bon ?
- J’avais 16 ans, peut-être, la première fois de ma vie que je me suis caressée...
- Non ...
... ?
- Si, c’était magique !
- Tu nous espionnais chaque fois ?
- Oui chaque fois, je faisais semblant de dormir. Je me cachais sous la couette et j'attendais impatiente que vous rentriez...
- Ça alors ! Et dire que je pensais que tu dormais… Tu n’as jamais franchi le pas de te pointer sur le seuil de la porte, entr’ouverte, pour y passer un regard. On baise toujours avec une lumière de chevet allumée…
- Oui et non, disons que j’ai souvent eu l’envie de venir vous voir, mais je m'arrêtais derrière la porte, juste à l’orée de la vue qui aurait pu tout changer… j’entendais mieux mais ne voulais pas voir. Je me faisais mes propres images, en fonction de ce que je percevais de vos souffles, gémissements et orgasmes rarement étouffés… Cela faisait mon bonheur et mon imaginaire suffisait, ma main sur mon intimité faisant le reste...
Caro n’en revenait pas d’avoir pu impacter la sexualité de cette petite. Son rire se fit plus nerveux, en mode confidence
- En tout cas je n’avais jamais embrassé une fille jusqu’à hier...
- Tu es ma seconde, mais dans ma tête tu seras toujours ma première
Le souffle de Caro se coupa à cette révélation
- Ah bon ? Explique !
- Comment dire, j’ai toujours été... très amoureuse de toi.
Un grand silence intense se fit. Long, très long. Caro pris le risque de le casser :
- Je n’ai rien vu en tout cas, tu cachais bien ton jeu,
- Chaque fois que je te vois, je me renferme comme une huître
- Ah oui c’est vrai tu es super ...