1. L'Amant 2/2


    Datte: 14/11/2022, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Laetitia sapho, Source: Hds

    ... effet, je prends ça ! Et toi Angélique ?
    
    - Pareil …
    
    - Et mettez nous deux coupes de crémant. D’alsace bien sûr ! Ah et l’addition aussi, nous partirons juste après.
    
    Les desserts et l’addition arrivèrent rapidement :
    
    - L’addition est pour moi Angélique !
    
    - Mais non, on partage …
    
    - T’inquiète, ça passera en note de frais … C’est surtout que ça me fait très plaisir de t’inviter. Succulent ce kouglof avec ces quetsches ! Et cette glace à la cannelle ! A tomber ! On trinque ?
    
    Elles quittèrent rapidement le restaurant. Ce fut Angélique qui prit l’initiative. Arrivées à son véhicule, elle saisit Karine par les hanches, colla son corps au sien et posa ses lèvres sur les siennes.
    
    Karine se trouva coincée entre Angélique et la portière. Elle serra les épaules d’Angélique. Elles s’embrassèrent d’abord du bout des lèvres, puis leurs langues se trouvèrent et leur baiser devint plus passionné, puis complètement volcanique. Les langues s’entrelacèrent Les mains de Karine descendirent dans le dos d’Angélique, puis sur ces reins et enfin agrippèrent ses fesses. Angélique étant plus grande qu’elle, Karine s’était levée sur la pointe des pieds.
    
    Enfin leurs bouches se séparèrent. Angélique, reprenant son souffle lâcha :
    
    - Viens, on y va, je n’en peux plus d’attendre. On ne va pas aller à ton hôtel à cette heure-ci, on va chez moi.
    
    - D’accord, moi aussi j’attends ça depuis ce matin. Depuis que je t’ai vu pour la première fois dans le bureau de ton capitaine. Tu ...
    ... m’as tout de suite tapé dans l’œil. Au fur et à mesure de la journée, je n’ai pensé qu’à ça. Qu’à toi.
    
    Pendant le trajet, Karine posa sa main sur la cuisse d’Angélique et pu enfin la passer sous sa jupe, là où elle avait échoué avec son pied au restaurant.
    
    De son côté, Angélique tentait de rester concentrée sur la route et la circulation. A chaque changement de vitesse, elle en profitait néanmoins pour, elle aussi, caresser la cuisse de Karine.
    
    Arrivées enfin devant chez Angélique, elles s’embrassèrent à nouveau avant de descendre de voiture. Devant sa porte close, Angélique fouillait fébrilement dans son sac à main, avant de trouver son trousseau de clés, qui lui échappait. Elle mit enfin la main dessus et eu du mal à l’introduire dans la serrure afin d’ouvrir. Karine ne lui facilitait pas la tâche. En effet, elle lui caressait le dos et l’embrassait dans le cou, derrière elle.
    
    Enfin, elle déverrouilla la porte. A peine fut-elle refermée, que Karine la plaqua littéralement contre le mur et l’embrassa à nouveau, une main agrippant la poitrine de la lieutenante, gonflée par l’excitation. Angélique de son côté essayait de faire remonter la jupe de la commissaire sur ses cuisses.
    
    - Viens, on va dans la chambre, on ne va pas faire ça ici, souffla-t-elle en libérant ses lèvres de la bouche de Karine.
    
    - Humm, par terre, comme ça, ça peut être excitant, mais ton lit sera plus confortable …
    
    C’est un rayon de soleil qui lui tapait droit dans l’œil, depuis la fenêtre ...
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